Le changement climatique, la sécheresse, les invasions d'insectes ravageurs, l'insécurité alimentaire, la gestion des ressources transfrontalières, l'insécurité et les déplacements de populations sont autant de défis qui dépassent les frontières. La Banque mondiale s'attache à encourager l'action collective pour renforcer la résilience et améliorer le bien-être des populations :
- en remédiant aux problèmes de l'agropastoralisme pour mieux exploiter les possibilités qu’offre le secteur de l'élevage, pour créer des emplois, pour relever les niveaux de revenu des ménages et mieux gérer les facteurs de vulnérabilité ;
- en améliorant la sécurité alimentaire et en remédiant aux effets des changements climatiques grâce à des solutions de portée régionale pour lutter contre les invasions de criquets pèlerins en Afrique de l'Est, en soutenant des travaux de recherche qui visent à accroître la productivité agricole, et en promouvant des systèmes agricoles et alimentaires résilients en Afrique de l'Ouest, en Afrique de l'Est, en Afrique centrale, en Afrique australe et dans la région des Grands Lacs ;
- en favorisant la résilience des populations déplacées et touchées par un conflit grâce à des actions qui s'attachent à répondre aux besoins des personnes qui subissent des chocs, à lutter contre les causes des conflits et à prendre systématiquement en compte les questions de fragilité dans toutes les interventions du secteur privé ;
- en soutenant une meilleure gestion des ressources naturelles et des eaux transfrontalières, notamment en ce qui concerne l'irrigation dans le Sahel, la gestion des littoraux et les bassins fluviaux ; et
- renforçant les mécanismes de gestion collaborative régionale des pêches dans les pays de la Mer Rouge et du Golfe d'Aden (Arabie saoudite, Djibouti, Égypte, Jordanie, Somalie, Soudan et Yémen) et une production halieutique plus efficace au Yémen.