En dépit de certaines avancées, l'Afrique est à la traîne pour la plupart des indicateurs du capital humain. Selon les estimations, le continent n'exploite que 40 % de son potentiel. Des investissements sont nécessaires dans l'éducation, la santé, la protection sociale et l'autonomisation des femmes afin de permettre aux Africains de devenir des acteurs innovants, des entrepreneurs et des citoyens autonomes. Le Groupe de la Banque mondiale contribue à résorber le manque de services de base :
- en soutenant l'intensification et la coordination à l'échelle régionale des activités de préparation aux pandémies et de surveillance, et en renforçant son appui aux Centres africains de contrôle et de lutte contre les maladies ;
- en augmentant l'aide apportée aux universités africaines en vue de la mise en place de centres d'excellence régionaux qui contribueront à répondre à la demande sur le marché du travail dans des domaines particuliers, notamment l'agriculture, les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques ;
- en améliorant la fiabilité et la comparabilité internationale des données ainsi que les systèmes de collecte dans le but d'appuyer la formulation d'une action publique fondée sur les faits ;
- en soutenant les efforts destinés à établir un système d’identité numérique pour tous de manière à faciliter la prestation des services publics et le passage des frontières par les particuliers, à améliorer le système de ciblage des programmes de protection sociale et à élargir la portée des services de base, en particulier pour les populations les plus vulnérables ;
- en favorisant l'autonomisation sociale et économique des femmes et des adolescentes, par l'élargissement de leur accès à des services de santé reproductive, maternelle et infantile, et en soutenant des plateformes internationales permettant de relever des défis communs.