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Rapport de suivi de la situation économique au Moyen-Orient et Afrique du Nord



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Le Rapport de suivi de la situation économique régionale complémente le Bulletin trimestriel d’information économique, en analysant les perspectives macroéconomiques et les défis économiques à court terme auxquels sont confrontés les pays de la région.

Octobre 2024 : Croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

La région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devrait enregistrer une croissance de 2,2 % en 2024, mais les perspectives restent moroses dans un contexte d‘incertitude accrue. Outre l‘examen des perspectives macroéconomiques de la région, ce numéro semestriel du Bulletin d‘information économique de la région MENA, intitulé Croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, fait le point sur les répercussions économiques du conflit au Moyen-Orient sur l‘économie palestinienne, ainsi que sur les économies de la région et au-delà. Le rapport examine ensuite les effets à long terme des conflits sur les économies de la région et identifie les leviers essentiels que les pays de la région pourraient utiliser pour accélérer la croissance économique.

 

Éditions précédentes

Avril 2024 : Conflits et dette au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) devrait enregistrer une croissance modeste en 2024, renouant avec la faible croissance observée au cours de la décennie précédant la pandémie. Outre l'analyse des perspectives macroéconomiques de la région, cette édition semestrielle du bulletin d'information économique de la région MENA, intitulée « Conflits et dette au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », comporte deux sections spéciales. La première examine spécifiquement les répercussions économiques du conflit au Moyen-Orient sur l'économie palestinienne, ainsi que sur les économies de la région et au-delà. La seconde se penche sur le fardeau de l'augmentation des niveaux d'endettement dans la région MENA, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les économies importatrices et exportatrices de pétrole.

Octobre 2023: Trouver le juste équilibre : Emplois et salaires en temps de crise dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord

Comme le reste du monde, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) est confrontée à une séquence vertigineuse de chocs macroéconomiques mondiaux depuis 2020. Le rapport intitulé « Trouver le juste équilibre : Emplois et salaires en temps de crise dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord » s’intéresse spécifiquement au coût humain de ces chocs du point de vue des pertes d’emplois et de la détérioration des moyens de subsistance des populations de la région, et met en évidence les arbitrages auxquels doivent recourir les économies face à des récessions qui réduisent la demande de main-d’œuvre. 

Avril 2023 : Destins bouleversés : Effets à long terme de la hausse des prix et de l’insécurité alimentaire dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord 

La forte inflation et la hausse des prix des produits alimentaires posent un défi aux économies de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) dont la croissance devrait ralentir à 3 % au cours du prochain exercice, partant d’un taux de 5,8 % en 2022. Les pays exportateurs de pétrole, qui ont bénéficié d’une manne en 2022, enregistreront la plus forte baisse, bien qu’il subsiste un écart important entre les pays à revenu élevé et le reste de la région. Intitulé « Destins bouleversés : Effets à long terme de la hausse des prix et de l’insécurité alimentaire dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord », ce rapport semestriel traite essentiellement des répercussions de la hausse des prix des produits alimentaires sur l’insécurité alimentaire. L’inflation alimentaire à deux chiffres pèse lourdement sur les économies en développement de la région, les pauvres étant les plus durement touchés.

Octobre 2022 : Un nouvel état d’esprit : Plus de transparence et de responsabilité dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord

Le dernier bulletin d’information économique de la région MENA publié par la Banque mondiale estime que les économies de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) connaîtront une croissance de 5,5 % en 2022, le taux de croissance le plus élevé depuis 2016. Cette croissance est toutefois inégale d’un pays à l’autre de cette région qui, dans un contexte toujours marqué par les effets persistants de la pandémie de COVID-19, est secouée par de nouveaux chocs imputables à la flambée des cours du pétrole et des denrées alimentaires induite par la guerre en Ukraine, au relèvement des taux d’intérêt mondiaux et au ralentissement observé aux États-Unis, en Chine et dans la zone euro. Intitulé Un nouvel état d’esprit : Plus de transparence et de responsabilité dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, le rapport examine également les avantages d’une gouvernance améliorée et d’un parcours d'apprentissage pour les institutions, afin de mieux les préparer aux défis futurs.

Avril 2022 : Confrontation avec la réalité : prévisions de croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord en période d’incertitude

Selon les estimations de cette édition du Bulletin d’information économique de la région MENA de la Banque mondiale, les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) connaîtront une croissance de 5,1 % en 2022, le taux le plus élevé depuis 2016. Cependant, l’évolution imprévisible de la guerre en Ukraine suscite des incertitudes, tout comme la trajectoire du virus de la COVID-19 d’un point de vue scientifique. La reprise économique pourrait être inégale, car les moyennes régionales masquent de grandes différences entre les pays. Les pays producteurs de pétrole pourraient bénéficier de la hausse des prix de l’énergie et de taux plus élevés de vaccination contre la COVID-19, alors que les pays fragiles sont à la traîne. Le PIB par habitant, qui est une mesure plus précise du niveau de vie des populations, dépasse à peine les taux d’avant la pandémie en raison des performances médiocres de la plupart des pays en 2020 et 2021. Si ces prévisions se réalisent, 12 des 18 pays de la région MENA pourraient ne pas retrouver leur niveau d’avant la pandémie en 2022.

Octobre 2021 : Excès de confiance : Comment des défaillances économiques et sanitaires ont laissé la région MENA démunie face à la COVID 

Passant en revue les perspectives économiques de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord en 2021, le présent rapport prévoit que la reprise sera timide et inégale alors que le PIB par habitant reste nettement inférieur aux niveaux d’avant la pandémie. La COVID-19 constitue un test de résistance pour les systèmes de santé publique de la région, qui étaient déjà débordés avant même la pandémie. En effet, une décennie de réformes économiques laxistes a donné lieu à des secteurs publics pléthoriques et des niveaux élevés de dette publique qui ont détourné les investissements dans les services sociaux tels que la santé publique. Cette édition du Bulletin d’information économique de la région MENA fait valoir que non seulement les systèmes de santé de la région n’étaient pas suffisamment outillés pour faire face à la pandémie, mais qu’ils étaient également victimes d’un excès de confiance, les autorités en ayant peint une image excessivement optimiste dans les autoévaluations de leur état de préparation. À présent, les pouvoirs publics doivent améliorer la transparence des données et entreprendre des réformes pour remédier au sous-investissement chronique dans les systèmes de santé publique.

Avril 2021 : Vivre avec la dette : Comment les institutions peuvent tracer la voie de la reprise dans la région Moyen-Orient et en Afrique du Nord 

Le présent rapport examine à la fois les problèmes économiques de la région et les difficiles compromis auxquels les pays devront se résoudre dans les années à venir. Ils n’ont d’autre option que de continuer à dépenser pour la santé et les transferts de revenu aussi longtemps que perdure la pandémie. Certes, ces dépenses amélioreront la santé et aideront à préserver la stabilité financière de leurs citoyens. Mais elles vont aussi alourdir le fardeau déjà pesant de la dette, ce qui impose des décisions stratégiques compliquées après que la pandémie aura régressé. La demande comprimée — particulièrement dans le secteur du tourisme et des voyages — pourrait produire l’étincelle suffisante pour redresser les économies. Au bout du compte, les pays MENA devront faire face à la dette accumulée et aux coûts qu’elle génère, et devront la ramener à des niveaux plus soutenables.

Octobre 2020 : Commercer Ensemble : vers une relance de l'intégration de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à l'ère post-COVID

La pandémie de COVID-19 et l’effondrement des prix du pétrole ont des répercussions sur tous les aspects des économies de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). À moyen terme, il faudra impérativement stimuler la productivité pour rétablir la croissance et stabiliser la dette. Cela passe notamment par la poursuite de réformes institutionnelles de nature à redéfinir le rôle de l’État, promouvoir une concurrence loyale, accélérer l’adoption de technologies numériques et favoriser l’intégration régionale qui est l'objet du présent rapport.

Avril 2020 : Comment la transparence peut aider le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord

Alors que les économies de la région sont confrontées à un double choc associé à la pandémie de coronavirus et à l’effondrement des prix du pétrole, la transparence sera un élément déterminant de la reprise économique. Selon les prévisions, ces deux chocs coûteraient 116 milliards de dollars. Bien que les estimations de coûts de la crise actuelle soient fluctuantes, les chocs ralentissent davantage la croissance économique déjà faible dans la région, une faiblesse attribuable en partie au manque de transparence des données. Le rapport recommande que les pays interviennent en adoptant deux démarches parallèles : faire face à l’urgence sanitaire et au ralentissement économique associé et investir dans la transparence pour sortir du cycle de la méfiance et du manque de responsabilité de l’État.

Octobre 2019 : Promouvoir une concurrence loyale — pour atteindre de nouveaux sommets dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord

Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) ont besoin de réformes économiques plus audacieuses et plus profondes. Les prévisions de croissance du PIB pour 2019 tablent sur un taux de 0,6 %, ce qui représente à peine une fraction de ce qu’il faudrait pour créer suffisamment d’emplois en vue de faire face à l’augmentation rapide de la population en âge de travailler.

Avril 2019 : Réformes et déséquilibres extérieurs : la voie de la productivité du travail au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

La Banque mondiale estime que la croissance économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord devrait se poursuivre à un rythme modéré d’environ 1,5 à 3,5% sur la période 2019-2021, certains pays restant à la traîne tandis que quelques-uns devraient émerger dans le peloton de tête. Tandis que certains pays de la région MENA affichent depuis plusieurs années ce que le présent rapport appelle des soldes « inexpliqués » des transactions courantes, la politique budgétaire n’assure plus aussi pleinement son rôle traditionnel de facteur déterminant du compte courant. En outre, il semble que la région n’a plus la même capacité de faire circuler l’épargne d’un pays à l’autre, et ce depuis 2014, date à laquelle la restructuration mondiale du marché du pétrole s’est révélée une évidence incontestable.

Octobre 2018 : une nouvelle économie pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

La croissance économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devrait rebondir à 2 % en moyenne en 2018, contre 1,4 % en 2017. Ce rebond modéré s’explique principalement par la hausse récente des prix du pétrole, qui a bénéficié aux pays exportateurs d’or noir, mais a accentué la pression sur le budget des pays importateurs. Il reflète également l’impact des réformes modestes et des efforts de stabilisation entrepris dans certains pays de la région. Lle rapport prévoit la poursuite d’une reprise modérée, avec un taux de croissance qui devrait atteindre 2,8 % en moyenne à la fin de l’année 2020, bien que la région soit actuellement exposée à un risque d’instabilité susceptible de s’aggraver et d’affaiblir la croissance.

Avril 2018 : la transformation économique

En 2018, plusieurs facteurs devraient contribuer à un rebond de la croissance économique dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) : une conjoncture mondiale favorable, la remontée des cours du pétrole, les politiques de stabilisation et les réformes, ainsi que les processus de relèvement et de reconstruction dans une perspective post-conflit. Les prévisions tablent ainsi sur une croissance régionale de 3,1 % en 2018, après la forte baisse enregistrée entre 2016 (4,3 %) et 2017 (2 %). Cette reprise est générale, et concernera la quasi-totalité des pays de la région.

Octobre 2017 : crise des réfugiés dans la région MENA - Relever le défi du développement

Les perspectives de croissance pour la région devraient néanmoins s’améliorer en 2018 et 2019, avec un taux supérieur à 3 %.   En tout état de cause, les taux de croissance généraux sont inférieurs de moitié à leur niveau d’avant le printemps arabe 2011, ce qui fait qu’il est difficile de s’attaquer au problème du chômage des jeunes et de répondre aux besoins du nombre important de personnes déplacées à travers la région par suite de conflits qui se prolongent.

Avril 2017 : l’économie de la reconstruction d'après-guerre dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), en proie à la guerre et à la violence, et dans un contexte marqué par les faibles cours du pétrole, verra son taux de croissance fléchir de 3,5 % en 2016 à 2,6 % en 2017. Cependant, après 2017, sous l'impulsion des réformes en cours, la situation devrait s'améliorer légèrement, et la croissance pourrait dépasser 3 % en 2018 et en 2019.

Octobre 2016 : prévenir l’extrémisme violent par l’inclusion économique et sociale

La croissance dans la région MENA devrait ralentir cette année et atteindre une moyenne de 2,3 %, soit un demi-point de pourcentage de moins que l’an dernier. La croissance régionale devrait s’améliorer légèrement au cours des deux prochaines années (3,1 et 3,5 % respectivement), à mesure que les pays de la région considèrent que la baisse des prix pétroliers est pratiquement irréversible, lancent des réformes et diversifient leur économie pour s’affranchir du pétrole. Il est clair que les résultats économiques décevants des pays de la région MENA, et peut-être aussi au niveau mondial, sont dus en partie à la multiplication des attentats terroristes et à la montée de l’extrémisme violent. 

Avril 2016 : reconstruire la Syrie dans une perspective de paix

Les perspectives économiques à court terme pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord n’ont pas fondamentalement changé et restent « prudemment pessimistes », comme indiqué dans le Bulletin trimestriel d’information économique de janvier 2016. Selon le nouveau rapport de suivi de la situation économique, la croissance moyenne de la région devrait rester autour de 3 % en 2016 sous l’effet conjugué des guerres civiles, des flux de réfugiés, des attaques terroristes, des faibles prix du pétrole et du lent relèvement de l’économie mondiale. 

Octobre 2015 : Inégalités, soulèvements et conflits dans le monde arabe

Dans ce contexte de ralentissement de l’économie mondiale, la région MENA est au point mort. Avec la faiblesse persistante des prix du pétrole, l’escalade des conflits et l’éclatement des guerres civiles, les perspectives de reprise de la croissance à brève échéance sont peu encourageantes. D’après les estimations de la Banque mondiale, la croissance du PIB régional devrait se maintenir autour de 2,8 % en 2015, chiffre inférieur aux prévisions d’avril. 

Avril 2015 : vers un nouveau contrat social

Si l’économie mondiale est bien partie pour enregistrer une reprise progressive, les perspectives économiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) restent limitées. La croissance dans la région MENA devrait ralentir en 2015, s’établissant entre 3.1 et 3.3 percent d’après les prévisions de la Banque mondiale et celles de Projection entendue respectivement, et continuer au même rythme en 2016.

Octobre 2014 : la réforme des subventions énergétiques

La région devrait connaître une croissance moyenne de 4,2 % en 2015, en léger progrès par rapport aux années 2013 et 2014. La croissance de l’économie pourrait même s’établir à 5,2 %, sous réserve d’une reprise de la consommation intérieure, de l’allègement des tensions politiques en Égypte et en Tunisie favorisant le retour des investissements mais aussi d’un redémarrage complet de la production de pétrole en Libye.

Dernière mise à jour: 12 oct. 2021





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