Skip to Main Navigation
publication18 janvier 2023

La terre en question : un nouveau rapport attire l’attention sur l’aggravation de la crise foncière dans la région MENA

Le problème croissant de la rareté des terres, laquelle est exacerbée par la croissance démographique et le changement climatique, menace le développement économique dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Un nouveau rapport de la Banque mondiale intitulé « La terre en question : une meilleure gouvernance foncière et une meilleure gestion de la rareté des terres peuvent-elles éviter la crise qui s’annonce dans la région Moyen-Orient et en Afrique du Nord ? » démontre que la mauvaise gouvernance contribue à l’utilisation inefficace et insoutenable des terres. En effet, l’accès à la terre constitue un obstacle majeur tant pour les populations que pour les entreprises de la région MENA.

Le rapport propose une série de réformes comprenant l’adoption de procédures transparentes de valorisation des terres et de transfert de la propriété foncière axées sur le marché, ainsi que l’établissement d’inventaires complets des terres domaniales et l’amélioration de l’enregistrement des droits fonciers. De telles mesures pourraient favoriser la prise de décisions plus efficaces en matière d’occupation et de gestion des terres et faire en sorte que la terre remplisse des fonctions sociales, économiques et budgétaires dans une région où l’impôt foncier représente moins de 1 % du PIB. Des politiques foncières judicieuses pourraient également réduire les inégalités entre les sexes et promouvoir l’autonomisation des femmes.

En résumé, le rapport souligne que « la terre constitue une question importante » et qu’il est temps d’en discuter ouvertement lors des concertations sur les politiques publiques menées dans la région MENA. La résolution de la crise foncière aidera les pays à s’orienter vers une croissance plus durable et inclusive.