Alors que de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) ont vu leurs indicateurs économiques et sociaux progresser, la région connaît une dégradation généralisée de son patrimoine « bleu ». Le coût humain et économique de la détérioration de la qualité de l’air et des mers et de l'érosion des littoraux se chiffre à plus de 3 % du PIB par an. À l’heure où les pays de la région MENA se relèvent de la COVID-19, ils ont l’occasion de se réorienter vers une trajectoire de développement plus verte, plus résiliente et plus inclusive, qui permettra d'enrayer la dégradation des ressources naturelles et la pollution environnementale, tout en renforçant la résilience au changement climatique.
Ces enjeux seront au centre d’un événement consacré au lancement d’un rapport phare de la Banque mondiale intitulé Ciels bleus, mers bleues : Pollution de l’air, pollution marine par le plastique et érosion des côtes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La présentation du rapport sera suivie d’une discussion avec un panel de décideurs de premier plan et d’acteurs du secteur privé qui partageront leur vision d’un avenir plus sain.