Personnes
En bref
Nous soutenons les services de santé, d’éducation et de protection sociale afin d’améliorer la vie des populations :
- Nous travaillons avec nos partenaires sur des programmes de protection sociale visant à atteindre 500 millions de personnes d’ici la fin de l’année 2030, avec pour objectif que la moitié de ces bénéficiaires soient des femmes.
- Dans le cadre de notre effort mondial pour fournir des soins de base à chaque étape de la vie, nous aidons les pays à fournir des services de santé de qualité à un prix abordable à 1,5 milliard de personnes d’ici à 2030.
- Notre portefeuille d’opérations en cours a permis d’améliorer la scolarité de 280 millions d’élèves, dont 137 millions de femmes et de filles, au 31 décembre 2023.
Capital humain. Alors que les pays sont confrontés à de multiples crises mondiales, il est encore plus important pour eux d’investir dans le capital humain, c’est‑à‑dire dans les connaissances, les compétences et la bonne santé dont les personnes ont besoin pour réaliser leur potentiel. Le Projet sur le capital humain de la Banque mondiale soutient ces efforts en combinant la recherche, les données, l’analyse et la mobilisation nationale et mondiale dans 95 pays membres. Nos réunions ministérielles semestrielles de l’exercice 24 se sont axées sur la création de plus d’emplois grâce à l’investissement dans le capital humain et sur l’exploitation de la technologie pour améliorer les résultats en matière de capital humain.
Notre rapport intitulé How to Protect, Build, and Use Human Capital to Address Climate Change, qui se penche sur comment protéger, développer et utiliser le capital humain pour faire face au changement climatique, recommande des stratégies visant à faire des citoyens des agents de l’action climatique. Nous avons également publié des notes d’information sur le renforcement de la sécurité alimentaire et le capital humain, le genre et le changement climatique, afin d’aider les pays et les partenaires à prendre en compte les mesures liées au capital humain lorsqu’ils font face à des crises dans un contexte de réduction de la marge de manœuvre budgétaire.
Financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et le Gouvernement canadien, le Programme‑cadre pour le capital humain offre un modèle de financement flexible qui permet aux bailleurs de fonds et aux partenaires de soutenir des réformes plus larges et plus systématiques des institutions et des politiques publiques. Depuis 2019, il a fourni à 16 pays d’Afrique et d’Asie du Sud des analyses et une assistance technique pour relever les défis liés au capital humain. Ce programme a permis de soutenir plus de 26 opérations de la Banque pour un montant total de plus de 7 milliards de dollars, touchant ainsi plus de 57 millions de personnes.
Systèmes de protection sociale et de travail. Au cours des deux dernières décennies, nous avons mis en place des programmes de protection sociale qui aident plus de 280 millions de personnes pauvres et vulnérables dans 88 pays à bénéficier d’une protection sociale efficace afin de résister aux chocs naturels et anthropiques susceptibles d’aggraver la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
Au cours de l’exercice 24, nous nous sommes engagés à travailler aux côtés de nos partenaires pour offrir à 500 millions de personnes une protection sociale adaptative d’ici à la fin de 2030, avec pour objectif que la moitié des bénéficiaires de ces interventions soient des femmes. Pour atteindre cet objectif, nous utilisons des systèmes numériques innovants de transfert d’argent pour aider les personnes dans le besoin à recevoir des ressources directement et efficacement. Notre stratégie, baptisée The Compass (La Boussole) définit notre vision de la protection sociale universelle et oriente notre engagement, nos moyens d’interventions, nos connaissances et notre impact dans la mise en œuvre de programmes connexes.
Malgré les progrès accomplis, des lacunes persistent en matière de couverture, ce qui exige de meilleures politiques pour protéger et autonomiser les personnes dans le contexte des changements démographiques, de la transition écologique et des bouleversements technologiques. Au cours de l’exercice 24, nous avons engagé 5 milliards de dollars supplémentaires pour la protection sociale, dont 2,5 milliards de dollars provenant de l’IDA, ce qui porte le montant total du portefeuille d’opérations en cours à 28,5 milliards de dollars. Nous avons contribué à renforcer les registres sociaux et les systèmes de paiement électronique dans plus de 50 pays et nous avons amélioré la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 50 millions de ménages pauvres et vulnérables. Nous avons également aidé les communautés à renforcer leur résistance aux chocs climatiques et à améliorer leurs moyens de subsistance grâce à des activités génératrices de revenus.
Nos 105 programmes d’emploi et de formation professionnelle, mis en œuvre dans 58 pays, ont permis d’autonomiser les jeunes et les femmes, et nous avons aidé 76 pays à gérer leur transition démographique par le biais de réformes des pensions et de programmes sur l’invalidité. Nous avons lancé 10 Partenariats mondiaux pour les compétences afin de soutenir la mobilité internationale de la main‑d’œuvre.
Services de santé. Le renforcement des systèmes de santé est essentiel pour réaliser la couverture sanitaire universelle (CSU). Plus de la moitié de la population mondiale, soit environ 4,5 milliards de personnes, n’a pas accès aux services de santé essentiels, selon notre dernier Rapport mondial de suivi de la couverture sanitaire universelle. Plus de 2 milliards de personnes sont confrontées à de graves difficultés financières pour payer ces services de leur poche.
En réponse à cette situation, nous nous sommes engagés, dans le cadre de notre effort mondial visant à fournir des soins de base à chaque étape de la vie d’une personne, à aider les pays à fournir des services de santé de qualité à un prix abordable à 1,5 milliard de personnes d’ici à 2030.La Banque, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, appuie également le Japon dans le lancement d’un centre de connaissances sur la CSU afin de renforcer les systèmes de soins de santé des pays en développement.
Notre portefeuille mondial d’opérations dans le domaine de la santé, d’une valeur de 29,4 milliards de dollars, comprend 169 projets qui améliorent les résultats sanitaires, en particulier pour les personnes pauvres et vulnérables, en renforçant la CSU et la santé publique. Par exemple, un nouveau programme régional de sécurité sanitaire en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale renforce les capacités de préparation et de riposte aux situations d’urgence sanitaire au profit de plus de 620 millions de personnes.
Pour promouvoir les données et les solutions numériques dans les soins de santé, nous avons publié un rapport contenant des recommandations stratégiques à l’endroit des pouvoirs publics, intitulé Digital‑in‑Health:Unlocking the Value for Everyone. En réponse à l’augmentation des effets négatifs du changement climatique sur la santé dans les pays à faible revenu et dans les pays à revenu intermédiaire, nous avons annoncé un nouveau Programme climat et santé pour l’exercice 24, qui vise à aider les pays à évaluer leurs vulnérabilités en matière de climat et de santé et à accroître les partenariats et les investissements dans des systèmes de santé résilients au changement climatique. Pour accroître l’impact de l’action collective, un Groupe de travail des banques de développement sur le financement climat‑santé a été créé en juillet 2023 avec 11 banques de développement. Le Groupe de travail a déjà lancé une feuille de route commune afin d’intensifier d’urgence l’action en faveur du climat et de la santé.
Pour améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents, le Mécanisme de financement mondial, un partenariat mondial piloté par les pays et hébergé par la Banque mondiale, continue d’accroître le financement et l’assistance technique dans les pays partenaires du Mécanisme. En juin 2024, le Mécanisme avait engagé un total de 1,5 milliard de dollars sous forme de dons dans 38 pays. Depuis le début de leur partenariat avec le Mécanisme, les pays ont permis à 100 millions de femmes enceintes d’avoir accès à au moins quatre visites de suivi de grossesse, à 130 millions de femmes d’avoir accès à des soins d’accouchement sûrs et à 630 millions de femmes et d’adolescentes d’avoir accès à des contraceptifs modernes.
Pour renforcer la résilience aux futures pandémies, le Fonds de lutte contre les pandémies a approuvé sa première série de dons en faveur de 37 pays dans six régions. En juillet 2024, les États‑Unis se sont engagés à verser jusqu’à 667 millions de dollars et l’Allemagne a promis 54 millions de dollars au Fonds, qui s’efforce de réunir au moins 2 milliards de dollars pour répondre à la forte demande des pays à faible revenu et des pays à revenu intermédiaire. Le Fonds fiduciaire du Programme de préparation et d’intervention sanitaires d’urgence a alloué 139 millions de dollars jusqu’en juin 2024 pour soutenir les initiatives de préparation et de riposte à des situations d’urgence sanitaire de 43 pays et de régions. Pour atténuer la menace émergente de la résistance aux antimicrobiens, nous avons produit un cadre d’action sur la résistance aux antimicrobiens comprenant des recommandations pour des mesures préventives dans les opérations de la Banque mondiale.
Éducation et formation. Une crise de l’apprentissage et des compétences, exacerbée par la pandémie de COVID‑19, entrave l’apprentissage fondamental et le développement des compétences, laissant les jeunes mal préparés pour le marché du travail. Pour répondre à cette crise, la Banque mondiale finance des projets et des rapports de recherche — dont Education Finance Watch 2023, Building Better Formal TVET Systems, Making Teacher Policy Work, et RAPID Framework for Learning Recovery to Acceleration — afin de favoriser l’amélioration des systèmes éducatifs dans le monde entier.
Nous sommes la plus grande source internationale de financement de l’éducation, avec 149 projets pour un total de 26,1 milliards de dollars. Nous sommes le plus grand bailleur de fonds international pour l’éducation dans les situations de fragilité, de conflit et de violence, avec 6,4 milliards de dollars de projets en cours. Depuis 2015, nous avons géré 63 % de tous les dons destinés à la mise en œuvre de projets pour le compte du Partenariat mondial pour l’éducation, pour un total de 4,2 milliards de dollars.
Nous travaillons en étroite collaboration avec des partenaires à l’amélioration des systèmes d’apprentissage et d’éducation dans le monde entier. Par exemple, nous faisons la promotion conjointe de l’apprentissage fondamental par le biais de la Coalition pour l’apprentissage fondamental et du Programme d’accélération. Le fonds fiduciaire multilatéral du Partenariat pour l’apprentissage précoce, hébergé par la Banque mondiale, cherche à améliorer les possibilités d’apprentissage précoce et les résultats pour les jeunes enfants. Nous collaborons également avec le Global Education Evidence Advisory Panel pour éclairer les politiques publiques en matière d’éducation.
Au cours de l’exercice 24, le Gouvernement écossais a rejoint le fonds fiduciaire de notre Pacte pour l’apprentissage fondamental destiné à soutenir les résultats de l’apprentissage des enfants, avec un accent particulier sur l’éducation inclusive. Nous avons également lancé le Fonds fiduciaire multidonateurs pour l’enseignement supérieur et les compétences avec la Fondation Mastercard pour améliorer l’accès à une éducation et à une formation inclusives, équitables, résilientes et de qualité.
S’attaquer à la pauvreté des apprentissages. Les apprenants fréquentent les établissements d’enseignement, mais n’acquièrent pas les compétences dont ils ont besoin pour réussir sur le marché du travail. Les dirigeants sous‑estiment souvent la gravité de cette crise et n’adaptent pas leurs stratégies d’investissement en conséquence. Le Groupe de la Banque mondiale a contribué à ce que l’accent ne soit plus mis sur l’inscription des élèves, mais plutôt sur l’apprentissage, et a collaboré avec des partenaires pour promouvoir des actions fondées sur des données probantes afin d’améliorer l’apprentissage. Au 31 décembre 2023, le portefeuille d’opérations en cours de la Banque a amélioré les possibilités d’éducation pour 280 millions d’apprenants, dont 137 millions de femmes et de filles.