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Rapport sur les prix alimentaires : Food Price Watch



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Le rapport trimestriel Food Price Watch met en lumière l'évolution des prix des produits alimentaires -- et ses implications -- dans les pays à revenu faible et intermédiaire.


Le rapport trimestriel Food Price Watch met en lumière l'évolution des prix alimentaires dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Cette publication décrit les implications politiques des fluctuations des prix des denrées alimentaires. Retrouverez ci-dessous les données les plus récentes ainsi que les liens vers les précédentes éditions du rapport.

Selon la dernière édition du Food Price Watch de juin 2015, les cours des produits alimentaires sur les marchés internationaux ont reculé de 14 % entre août 2014 et mai 2015, atteignant leur niveau le plus bas depuis cinq ans. Ce recul des prix concerne les principales denrées alimentaires et s’explique par une amélioration régulière des perspectives de production et par la bonne tenue des stocks. Ce numéro s’interroge en outre plus particulièrement sur les conséquences que la chute des cours du pétrole pourrait avoir sur les prix alimentaires mondiaux, la pauvreté et les inégalités.

Communiqué : Les prix alimentaires mondiaux à leur plus bas depuis cinq ans

LES NUMÉROS PRÉCÉDENTS

2014

Septembre 2014 : Numéro 18

Les cours des produits alimentaires sur les marchés internationaux ont atteint en août 2014 leur niveau le plus bas depuis quatre ans, à l’inverse de la tendance à la hausse du début de l’année. Le Groupe de la Banque mondiale annonce la création d’un « Observatoire de la crise des prix alimentaires ».

Site web : Food Price Crisis Observatory (a)
Blog : Pourquoi parler encore des prix alimentaires, alors qu’ils baissent ?
Communiqué : Les prix alimentaires internationaux à leur plus bas depuis quatre ans
Tchat : Anticiper la prochaine crise alimentaire



« La météo défavorable, les incertitudes politiques et les fluctuations monétaires ont un impact, comme en témoigne la hausse des prix sur les marchés internationaux enregistrée au trimestre dernier. Au cours des prochains moins, nous devrons surveiller les cours de près, pour s’assurer que toute nouvelle augmentation n’exerce pas de pression supplémentaire sur les habitants les moins favorisés de la planète. »
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Ana Revenga

Vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale en charge du Réseau pour la lutte contre la pauvreté et la gestion économique

Mai 2014 : Numéro 17

Les prix alimentaires mondiaux sont repartis à la hausse entre janvier et avril 2014, une première depuis août 2012. Après un examen de l’évolution des prix au niveau mondial et à l’échelon des pays, ce numéro se penche sur le rôle des prix et des pénuries alimentaires dans les « émeutes de la faim » et l’instabilité politique. 

Blog : On ne construit pas la paix sur des ventres vides
Communiqué : Les prix alimentaires mondiaux repartent à la hausse
Vidéo : Les hausses des prix, facteur aggravant de l'instabilité politique ?
Tchat : Les hausses des prix alimentaires et leur rôle dans les émeutes de la faim


Février 2014 : Numéro 16 

Cette édition révèle que les prix alimentaires mondiaux ont continué de baisser entre octobre 2013 et janvier 2014 mais à un rythme inférieur à celui enregistré au trimestre précédent. Après avoir analysé les tendances des cours internationaux et des prix intérieurs des grandes denrées de base, ce numéro se penche sur le problème des pertes et du gaspillage de nourriture et sur son impact sur la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté.

Blog Pertes et gaspillage alimentaires : le choc des chiffres, le poids des privations
Blog Prix alimentaires : le pire est-il derrière nous ?
Communiqué Pertes et gaspillage alimentaires font obstacle à la réduction de la pauvreté
Vidéo Le point de vue du président de la Banque mondiale (a)
Infographie Pertes et gaspillages de denrées alimentaires


« C’est une honte de gâcher autant de nourriture. Des millions d’êtres humains se couchent chaque soir avec la faim au ventre et pourtant, des millions de tonnes de nourriture finissent à la poubelle ou s’abiment pendant leur transport jusqu’aux marchés. Si nous voulons améliorer la sécurité alimentaire et mettre fin à la pauvreté, nous devons prendre ce problème à bras le corps, partout. »
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Jim Yong Kim

Président du Groupe de la Banque mondiale

2013

Novembre 2013 : Numéro 15

En dépit de la baisse des prix alimentaires enregistrée sur les marchés internationaux entre juin et octobre 2013, les cours restaient proches de leurs niveaux record. Ce numéro examine les raisons de ce repli et souligne les inquiétudes suscitées par le risque d’intempéries dans les grandes régions productrices. À l’occasion de cette parution, l’auteur du rapport José Cuesta analyse le rôle des méga-fermes.

Juillet 2013 : Numéro 14

Les prix alimentaires mondiaux, en recul pendant trois trimestres d’affilée, sont repartis à la hausse en mai et en juin et demeurent proches de leurs pics historiques. Certains pays dépourvus d’amortisseurs sociaux efficaces pour lutter contre une pauvreté généralisée réagissent à cette volatilité chronique en amplifiant les subventions sur les produits alimentaires, alors que celles-ci ont souvent un effet contreproductif avéré.

Mars 2013 : Numéro 13

Les prix des denrées alimentaires sur les marchés internationaux, en recul pour le sixième mois consécutif, restent élevés et proches de leurs records historiques. La persistance de ce phénomène, associé à la volatilité des cours, influe sur les situations de faim et de sous-alimentation dans le monde, mais aussi sur l’obésité qui se propage malgré des prix alimentaires élevés, car les ménages optent pour des aliments moins chers et moins nutritifs.

2012

Novembre 2012 : Numéro 12

Alors qu’une crise mondiale des prix alimentaires semble avoir été évitée, le sentiment grandissant selon lequel cette cherté et cette volatilité pourraient devenir une « nouvelle norme » semble se conforter. Or le monde ne peut se permettre de s’habituer à des prix alimentaires élevés et instables ou de s’en satisfaire.

Août 2012 : Numéro 11

Les subites flambées des prix alimentaires provoquées par des records de sécheresse aux États-Unis et en Europe de l’Est ont totalement inversé les perspectives favorables qui s'étaient dessinées pour cette année. Les experts de la Banque mondiale ne prévoient pas de répétition des événements de 2008 en l’état actuel des choses, mais la situation pourrait devenir critique sous l’effet de facteurs négatifs supplémentaires.

Avril 2012 : Numéro 10

Les prix alimentaires mondiaux ont augmenté de 8 % au premier trimestre 2012 pour atteindre au mois de mars un niveau inférieur de seulement 6 % à leur record historique de février 2011. En raison de mauvaises conditions météorologiques et du renchérissement du pétrole, les prix de toutes les denrées de première nécessité ont augmenté, à l’exception du riz.

Janvier 2012 : Numéro 9

Les prix alimentaires ont reculé depuis le pic historique atteint il y a un an. Mais les niveaux mondiaux restent élevés, l’indice des prix alimentaires 2011 dépassant de 24 % celui de 2010. Face à cette situation, les ménages s’adaptent.


2011

Novembre 2011 : Numéro 8

Les prix alimentaires mondiaux restent soutenus et volatils, mais la situation pourrait s’améliorer dans les prochains mois grâce à l’augmentation de l’offre et une économie en berne.

Août 2011 : Numéro 7

Les cours mondiaux des produits alimentaires frôlent leurs records de 2008 tandis que, sur les marchés intérieurs, les prix continuent de fluctuer fortement, en menaçant plus particulièrement les plus pauvres.

Avril 2011 : Numéro 6

Les populations défavorisées des pays pauvres subissent de plein fouet la hausse de l’inflation des prix alimentaires. Il faut déployer des politiques et des interventions urgentes afin de minimiser le fardeau des plus démunis.

Février 2011 : Numéro 5

L’indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a augmenté de 15 % entre octobre 2010 et janvier 2011 et se situe seulement 3 % en dessous de son niveau record de 2008. Le bilan des chiffres de la pauvreté montre que la flambée des prix alimentaires depuis juin 2010 a plongé dans l’extrême pauvreté environ 44 millions de personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

2010

Décembre 2010 : Numéro 4 (a)

L’indice des prix alimentaires établi par la Banque mondiale a grimpé de 17 % entre août et novembre 2010 et se situe actuellement à un niveau inférieur de 11% (en valeur nominale) et 8 % (en valeur réelle) par rapport au pic de 2008. De mauvaises conditions météorologiques dans les grands pays producteurs de céréales ont contribué à faire augmenter les prix du blé, du maïs et du riz.

Septembre 2010 : Numéro 3 (a)

Au cours des six premiers mois de l’année 2010, les cours mondiaux des céréales de base ont connu une tendance à la baisse. Tandis que, dans de nombreux pays, les prix intérieurs des denrées de première nécessité sont restés stables, certains pays avec des niveaux de pauvreté élevés ont connu des hausses de prix sévères.

Mai 2010 : Numéro 2 (a)

L’analyse de l’évolution des prix des denrées de première nécessité depuis 2006 révèle la volatilité croissante des prix alimentaires. Ces derniers mois, les prix intérieurs ont connu des hausses sévères en Asie du Sud et dans certaines régions d’Afrique subsaharienne en dépit du fléchissement des cours mondiaux des céréales au cours de l’année écoulée.

Février 2010 : Numéro 1 (a)

Tandis que les cours des produits alimentaires ne suscitent plus la même attention dans le monde, les prix des denrées de première nécessité ont connu, dans plusieurs pays, et en particulier en Afrique subsaharienne, des hausses supérieures à 10 % en 2009. Ce rapport met l’accent sur la situation de ces pays et montre que les hausses des prix ont entraîné une aggravation de la malnutrition et de la faim pouvant aller jusqu’à 8 %.



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Le rapport Food Price Watch s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux marchés alimentaires mondiaux et aux questions de nutrition : professionnels du développement, étudiants, journalistes, économistes, etc.




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Auteur
José Cuesta
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Consultant
Julie Barbet-Gros
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