La Banque mondiale aide les pays à s'engager dans une transition vers des sources d’énergie plus diversifiées et plus propres qui réponde à des besoins croissants, stimule la croissance économique et crée des emplois sur une planète vivable.
La Banque mondiale est l’une des principales sources de financement de projets axés sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle œuvre aussi avec des partenaires afin d’aider à atteindre l’accès universel à l’énergie d’ici 2030, notamment dans le cadre du Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) (a).Voici une sélection de ses principaux investissements et résultats :
Énergies renouvelables
Au cours des cinq dernières années :
- La Banque mondiale a engagé 15 milliards de dollars en faveur de la production d'énergie renouvelable. Près des deux tiers de ce soutien concernent le développement d’infrastructures de transport et de distribution visant à faciliter l’intégration des énergies renouvelables, l’apport de garanties, ainsi que des activités en amont destinées à la mise en place des politiques, réglementations et institutions nécessaires pour accroître les investissements privés dans le renouvelable.
- En mars 2024, la Banque a lancé le programme ECARES pour l’Europe-Asie centrale (a), une initiative d’un montant de 2 milliards de dollars qui sera menée en plusieurs phases sur une période de dix ans et dont l’objectif est d’améliorer la sécurité et l’accessibilité financière de l’approvisionnement énergétique en développant les énergies renouvelables dans les économies émergentes et en développement de la région.
- Depuis son lancement en 2022, la plateforme DARES s’attache, via le développement de systèmes décentralisés d’énergie renouvelable, à accélérer le rythme de l’électrification en Afrique afin de parvenir à un accès universel d’ici 2030.
- En Inde, la Banque a aidé le gouvernement à lancer son premier programme d’obligations « vertes » (a) qui permettra de financer le développement des énergies renouvelables et l’électrification des systèmes de transport dans l’ensemble du pays.
- En Afrique, entre les exercices 2018 et 2023, 25 millions de personnes ont eu accès à l’électricité ou bénéficié de services améliorés (a) grâce à une hausse des financements en faveur du développement de mini-réseaux d’énergie renouvelable, de solutions solaires hors réseau et de systèmes d’électrification solaire durables pour les établissements de santé et les écoles.
- La Banque mondiale a approuvé un financement de 268 millions en appui au projet d’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie. Ce projet soutiendra l’essor du marché des énergies renouvelables dont la Tunisie a besoin pour assurer son développement durable et mettre en œuvre sa stratégie de lutte contre le changement climatique, tout en augmentant les échanges d’électricité propre entre les deux rives de la Méditerranée.
Les technologies solaires et éoliennes sont en train de révolutionner le secteur de l'électricité. Elles changent véritablement la donne pour les pays en développement où le soleil et le vent sont abondants, fournissant une source d'énergie compétitive et fiable lorsqu'elles sont associées à des solutions de stockage.
- Dans le cadre du projet régional d’intervention d’urgence dans le secteur de l’énergie solaire (RESPITE), d’un montant de 311 millions de dollars, la Banque mondiale soutient une augmentation rapide de la capacité de production d’électricité d’origine renouvelable raccordée au réseau et le renforcement de l’intégration régionale au Tchad, au Libéria, en Sierra Leone et au Togo.
- Au Yémen (a), la Banque mondiale a permis à plus de 91 000 ménages (dont le chef de famille était une femme dans 21 % des cas) d'acquérir des systèmes d'énergie solaire subventionnés, et aussi à plus de 3,2 millions de personnes de bénéficier de services de santé, d'éducation et d'approvisionnement en eau alimentés par des solutions solaires.
- En Bolivie (a), un projet d'énergie renouvelable soutenu par la Banque mondiale a permis de relier quelque 20 200 personnes au réseau électrique dans des zones reculées et mal desservies.
- Au Bangladesh (a), la Banque mondiale apporte son soutien au plus grand programme d’électrification hors réseau au monde, avec le déploiement de 2,41 millions d’installations solaires domestiques, 1 300 pompes d’irrigation solaire, 14 mini-réseaux solaires et 3 millions de fourneaux performants. Environ 4 millions d'habitants des zones rurales bénéficient désormais d’un accès fiable à une électricité propre grâce à ce programme, qui a en outre créé 30 000 emplois.
En Afrique, où la moitié de la population n’a pas accès à l’électricité, la Banque mondiale a intensifié son soutien à l’accès aux énergies renouvelables et aux transitions énergétiques. Au cours des cinq dernières années :
- La Banque mondiale a approuvé 7,4 milliards de dollars de financements en appui à l’accès à l’énergie, dont 4,3 milliards consacrés au raccordement au réseau électrique et 2,4 milliards au développement de systèmes décentralisés d'énergie renouvelable (mini-réseaux, solutions solaires hors réseau...).
- En 2023, elle a approuvé un financement de 400 millions de dollars en faveur du programme de développement énergétique vert et résilient (GREEN) au Kenya, qui a pour but d’aider le pays à atteindre ses objectifs d’accès universel et de 100 % d'énergies propres d’ici 2030.
- La Banque mondiale et ses partenaires ont lancé l’Initiative d'atténuation des risques liés aux énergies renouvelables durables (SRMI) afin d’aider les pays en développement à exploiter leur potentiel d'énergie renouvelable en réduisant les obstacles qui entravent les investissements privés. En Afrique subsaharienne, la Banque a mobilisé :
- 2,2 milliards de dollars de financements combinés à 370 millions de dollars de financements climatiques ;
- 1,2 milliard de dollars de financements privés pour le développement de 1,4 GW d’énergie solaire et éolienne et de 1 GW de capacités de stockage sur batteries.
Efficacité énergétique
Il est toujours plus rapide et moins coûteux d'améliorer l’efficacité énergétique que de construire de nouvelles capacités de production. Ces dernières années (ex. 2019-2023), la Banque mondiale a investi environ 6,5 milliards de dollars dans le renforcement de l'efficacité énergétique, notamment grâce à des investissements directs dans des infrastructures telles que les bâtiments ou l'éclairage publics.
- Au Bénin (a), son action a permis à 24 670 ménages supplémentaires de se procurer des équipements de cuisson au gaz et à 25 000 familles de bénéficier de réchauds plus modernes. L'amélioration de l'efficacité de l'éclairage et des équipements a entraîné la réduction de plus de 113 000 tonnes d'émissions de CO2.
- En Inde, la réduction de la demande d'énergie (a) à la suite de mesures allant de tarifs énergétiques subventionnés à l'installation de 366 millions d'ampoules LED permettra d'économiser 11 200 GWh d'électricité chaque année.
- En Ouzbékistan (a), où les bâtiments représentent 50 % de la consommation d'énergie, la Banque mondiale soutient les efforts d’amélioration de l'efficacité énergétique des édifices publics avec un crédit concessionnel de 143 millions de dollars.
Accès à l’énergie
Sur les exercices 2019-2023, la Banque mondiale a approuvé environ 7,4 milliards de dollars de financements destinés à soutenir l’accès à l’énergie. Elle a ainsi permis d’améliorer l’accès à l’électricité pour quelque 63 millions de personnes. Dans ce domaine, la Banque s’emploie à produire un impact à grande échelle en intensifiant son soutien et en exploitant tout le potentiel des investissements privés.
- Le programme ASCENT (a) permettra à 20 pays d’Afrique de l’Est et australe de s'engager sur la voie de l’accès universel à l’énergie, en apportant une électricité propre et durable à 100 millions de personnes d’ici 2030. Ce programme, qui s'étend sur sept ans, déploiera un financement de 5 milliards de dollars de l’IDA qui permettra de mobiliser 10 milliards de dollars supplémentaires auprès du secteur privé, des gouvernements et des donateurs. Il est en cours au Rwanda, à São Tomé-et-Príncipe, en Somalie et en Tanzanie.
- La Banque a aidé le Rwanda à atteindre un accès quasi universel à l'électricité (contre seulement 6 % en 2009) en raccordant 230 000 foyers à des installations nouvelles ou modernisées du réseau électrique et en fournissant un accès à l'énergie hors réseau à 150 000 autres ménages.
- En Tanzanie (a), elle a contribué à raccorder à l'électricité plus de 4,5 millions de personnes, et électrifier plus de 1 600 centres de santé et près de 6 000 établissements d'enseignement depuis 2017. Il s'agit là de l'un des taux les plus rapides d'extension de l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne au cours de la dernière décennie.
- En Afrique de l’Ouest et centrale, ses projets en cours ont permis à plus de 10,3 millions de personnes (a) de bénéficier de services d’électricité nouveaux ou améliorés.
- Au Sénégal, l'accès à l’électricité et la fiabilité des services ont été améliorés pour plus de 13,2 millions de personnes.
- Dans le cadre du Système d'échanges d’énergie électrique ouest-africain, la Banque mondiale a apporté son concours à la construction du réseau d’interconnexion Ghana-Burkina Faso, qui a permis de réduire le coût du transport de l’électricité vers le Burkina Faso tout en augmentant la capacité d’exportation de l’électricité du Ghana.
- Le portefeuille d'activités de la Banque mondiale dans le secteur des mini-réseaux s'élève à plus de 1,4 milliard de dollars. Il soutiendra la mise en place de plus de 3 000 mini-réseaux dans 30 pays, qui contribueront à apporter l’électricité à plus de 380 millions de personnes d’ici 2030, tout en renforçant la durabilité et la résilience au changement climatique.
Énergie pour des modes de cuisson propres
Aujourd'hui, 2,3 milliards de personnes dans le monde cuisinent encore avec des équipements et des combustibles traditionnels polluants, ce qui a de graves répercussions sur la santé, l'économie, l'environnement et le climat. Les femmes en sont les premières victimes (a) et paient un lourd tribut aux problèmes de santé, à l’insécurité et aux pertes de productivité.
- Entre juillet 2015 et avril 2024, la Banque mondiale a alloué environ 773 millions de dollars à la promotion de moyens de cuisson propres ou améliorés, au profit de 105 millions de personnes dans 34 pays d’Afrique et d’Asie.
- La Banque a créé le Fonds pour des modes de cuisson propres (a), une initiative menée dans le cadre de l’ESMAP et visant un montant de 500 millions de dollars de financements. L’objectif est de mobiliser 2 milliards de dollars d'investissements publics et privés pour aider 200 millions de personnes à accéder à des appareils de cuisson non polluants.
- Ce fonds a déjà alloué 107 millions de dollars en faveur d’un soutien régional ou mondial et d’un appui direct à 27 pays. À ce jour, il a permis de mobiliser 210 millions de dollars de financements auprès de la Banque mondiale (BIRD et IDA), 311 millions de dollars d'investissements privés et 10,81 millions de dollars de financements carbone, au profit de plus de 40 millions de personnes et de 2 000 écoles qui ont ainsi pu avoir accès à des solutions de cuisson propres.
Transition juste vers l'abandon du charbon
La Banque mondiale s’emploie à accélérer une transition énergétique juste et équitable. Depuis 1995, elle a fourni plus de 3 milliards de dollars (a) pour soutenir une transition juste vers l’abandon du charbon. Cet appui vise à aider les pouvoirs publics à fermer les mines et les centrales au charbon tout en assurant d’autres moyens de subsistance aux communautés concernées et en protégeant l’environnement.
- En Afrique du Sud (a), la Banque a approuvé un financement de 497 millions de dollars destiné à soutenir la mise à l'arrêt de la centrale au charbon de Komati, la première des 12 installations du pays qui seront mises hors service d’ici 2030 et reconverties pour la production d’énergie renouvelable. Le projet s’attachera à créer des opportunités pour les travailleurs et les communautés au cours du processus de transition. Il viendra soutenir des activités de développement communautaire et de diversification économique, qui bénéficieront à plus de 650 ouvriers de la centrale et à environ 15 000 personnes dans la région.
- En Bosnie-Herzégovine, la Banque fournira 60 millions de dollars pour réhabiliter et réaffecter des friches industrielles sur trois sites de mines de charbon, mais aussi attirer de nouveaux investissements dans la région.
- En 2023, la Banque mondiale a approuvé un financement de 1,5 milliard de dollars (a) en faveur de l’Inde, dans le but d’accélérer ses efforts de développement d’une énergie bas carbone, de soutenir le déploiement des énergies renouvelables, de promouvoir l’hydrogène vert et de stimuler les financements climatiques en faveur des investissements dans les énergies décarbonées. Ce projet aidera l’Inde à atteindre un objectif de 50 % d'énergies renouvelables d'ici 2030.
Réduction des émissions de méthane
La réduction des émissions de méthane est l’une des mesures les plus efficaces à court terme pour lutter rapidement contre le changement climatique. La Banque mondiale aide ses pays clients à contribuer à l’effort mondial de réduction des émissions de méthane.
- À l’occasion de la COP28, elle a lancé le Partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés et du méthane (GFMR) (a), un nouveau fonds de 250 millions de dollars destiné à aider les pays en développement à réduire les émissions de dioxyde de carbone et de méthane générées par l’industrie pétrolière et gazière.
- En Iraq (a), IFC a appuyé l'un des plus grands projets de réduction des gaz torchés au monde, qui a contribué à éviter des pratiques de brûlage inutiles tout en soutenant la transition énergétique du pays et en élargissant l'accès à l'énergie.
- En Égypte, le GFMR soutient la décarbonation de la chaîne de valeur de l’énergie.
- Au Bangladesh, la Banque mondiale contribue à réduire les émissions de méthane et de CO2 d’environ 7,7 millions de tonnes par an.
Stockage de l'énergie
La Banque mondiale a mobilisé environ 850 millions de dollars (a) de financements climatiques pour soutenir des projets de déploiement de solutions de stockage de l’énergie dans le monde entier.
- La Banque finance actuellement la construction de 5,5 GWh de capacités de stockage sur batterie, auxquels s’ajoutent 3,9 GWh prévus dans le cadre de projets en préparation.
- La Banque mondiale a lancé le Partenariat mondial pour le stockage de l’énergie (ESP) (a), une initiative placée sous l'égide de l’ESMAP et conçue pour promouvoir la collaboration internationale autour de cet enjeu et accélérer le déploiement de solutions dans le monde entier.
- Le programme de la Banque dédié au stockage de l'énergie contribue à accroître les investissements dans des solutions durables et produire des connaissances mondiales dans ce domaine (a). Il a notamment permis de :
- lever 725 millions de dollars de financements publics et privés au Burkina Faso, en Éthiopie, aux Maldives, en Sierra Leone, en Tanzanie, en Ukraine et dans d’autres pays et régions du monde ;
- soutenir plus de 14 opérations de prêt de la Banque mondiale (dont six projets de mini-réseaux) visant à déployer des solutions pour la production et le stockage d’énergie renouvelable, avec à la clé une hausse des capacités de stockage par batteries de 2 527 MWh ;
- contribuer au financement du plus grand projet de stockage d'électricité sur batteries entrepris à ce jour en Inde (120 MWh), sous les auspices de la Solar Energy Corporation of India (SECI) qui a mis en service ce site en novembre 2023 ;
- soutenir le recours à des solutions de stockage dans les petits États insulaires en développement, comme les Maldives, avec l’installation d’une capacité solaire de plus de 53,5 MW et d’une capacité de stockage de 40 MWh.
Services publics d’électricité
Les compagnies d’électricité sont le trait d’union essentiel entre la production et la distribution de l’électricité jusqu’aux foyers et aux entreprises. La Banque mondiale aide les pays à améliorer la performance de ces compagnies grâce à des réformes stratégiques, réglementaires, institutionnelles et de gouvernance. Elle aide également les compagnies d'électricité à améliorer leur performance opérationnelle et financière. Dans un rapport à paraître à l'automne 2024, la Banque mondiale recense les difficultés actuelles des entreprises d'électricité dans ses pays clients, évalue les risques et les opportunités engendrés par la transition énergétique et met en évidence les solutions susceptibles de les aider à gérer cette transition.
- Sur les exercices 2019-2023, la Banque mondiale a approuvé environ 8,2 milliards de dollars de financements destinés à soutenir l’amélioration des résultats des compagnies d'électricité.
- Avec l’aide de la Banque mondiale, le Rwanda est parvenu à accroître le taux d’accès à l’électricité de 10 % en 2010 à 54 % en 2020 en améliorant la qualité et la fiabilité de l’approvisionnement, ainsi que les capacités des institutions du secteur, dont notamment les compagnies d’électricité.
- En 2022, la Banque mondiale a lancé une plateforme d’échange de connaissances (a) destinée à aider les compagnies d’électricité, les institutions du secteur de l’énergie, les régulateurs, les exploitants, le secteur privé et la Banque mondiale à identifier les meilleures pratiques, améliorer l’efficacité opérationnelle, stimuler l’activité des entreprises et accélérer l’innovation technologique.
Hydrogène
La Banque mondiale aide les pays à accélérer le déploiement de l’hydrogène propre dans le but de décarboner des secteurs clés comme le transport, l’industrie, l’agriculture et l'extraction minière. Elle a lancé le Partenariat pour la promotion de l’hydrogène au service du développement (a), une initiative visant à mobiliser des financements en faveur de l’investissement dans l’hydrogène dans les pays en développement. Elle a aussi approuvé 1,65 milliard de dollars de financements concessionnels afin d’accélérer les projets d’hydrogène propre, ce qui constitue l’engagement le plus important dans cette filière parmi toutes les banques multilatérales de développement.
- La Banque mondiale a approuvé un financement de 150 millions de dollars en soutien au développement du secteur de l’hydrogène propre (a) au Chili (a), lançant ainsi son premier projet de ce type dans le monde. Le projet financera la production d’hydrogène propre (des systèmes d’électrolyse au stockage en passant par la compression) et fournira une assistance technique pour promouvoir ce nouveau secteur d'activité. Il permettra d’accélérer la transition énergétique, de créer des emplois et de générer de la croissance tout en atténuant les impacts climatiques.
- En Inde, la Banque a approuvé un projet de 1,5 milliard de dollars (a) pour soutenir la stratégie du gouvernement en faveur de l’hydrogène vert dans cinq secteurs essentiels (engrais, raffineries, acier, méthanol et transports). Cette opération à l’appui des politiques de développement pour l’énergie bas carbone (la première d’une série de deux opérations programmées) aidera l’Inde à développer l’hydrogène vert.
Hydroélectricité
L'hydroélectricité fournit une énergie propre et renouvelable, et c'est l'une des sources d'électricité les moins chères pour les consommateurs. Depuis 2002, la Banque mondiale a soutenu 131 projets hydroélectriques dans 68 pays, pour un investissement total de 17 milliards de dollars.
- Au Pakistan (a), grâce à l'aide de la Banque mondiale, la centrale hydroélectrique de Tarbela fournit de l'énergie propre à des millions de personnes et permet au pays d’économiser 2 milliards de dollars.
- Au Viet Nam (a), la Banque mondiale a contribué à la construction de la centrale hydroélectrique de Trung Son qui a produit un milliard de kilowattheures d'électricité à faible coût depuis 2017, avec à la clé l'amélioration des moyens de subsistance de 3 400 ménages et une réduction des émissions de gaz à effet de serre d'un million de tonnes par an.
Combler les déficits d'accès à l'énergie après la pandémie de COVID-19
La crise de la COVID a mis en évidence le besoin urgent de combler les déficits d’accès à l’énergie et de déployer les renouvelables à grande échelle afin d’atténuer le changement climatique et de garantir la fiabilité et la sécurité de l’approvisionnement énergétique. Depuis la pandémie, la Banque mondiale a travaillé avec les gouvernements, le secteur privé et d'autres partenaires pour accélérer la réorientation des opérations énergétiques afin de fournir une énergie propre, fiable et abordable aux hôpitaux et à d'autres établissements de santé essentiels, en particulier l'énergie nécessaire aux laboratoires, aux chaînes du froid pour conserver médicaments et vaccins et aux pompes à eau à énergie solaire.
- Au Nigéria, elle a financé l'électrification de services de santé publique prioritaires, dont 100 centres d'isolement et 400 établissements de soins primaires. Des mini-réseaux solaires hybrides soutiennent les interventions d'urgence et alimentent les équipements qui permettent de tester et de traiter les patients atteints de la COVID-19.
- Par l'intermédiaire de l'ESMAP (a), la Banque mondiale a fourni des financements supplémentaires pour électrifier durablement les établissements de santé et la chaîne du froid pendant la pandémie, en particulier dans les situations de fragilité, de conflit et de violence.
- En Haïti, ce financement a permis d'installer des panneaux solaires et des systèmes d'énergie par batterie dans les hôpitaux régionaux et de district.
En plus de ces interventions, la Banque mondiale collabore également avec des partenaires pour renforcer les capacités en matière de gestion des connaissances et dispenser des formations aux parties prenantes.
En juin 2022, dans le cadre de l’ESMAP, elle a lancé le réseau RENEW MENA (a), une initiative conçue pour promouvoir le rôle des femmes dans le secteur de l’énergie et faire progresser l’égalité des sexes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.