Le Projet de promotion de l’éducation des filles au Baloutchistan (PGEB) a permis d’élargir l’accès à l’éducation et l’assiduité des élèves, en faveur des filles notamment, dans les régions les plus reculées de cette province du Pakistan. Ce projet figure parmi les 11 opérations financées dans le cadre du Fonds fiduciaire multidonateurs pour le Khyber Pakhtunkhwa, les Régions tribales et le Baloutchistan (a), mis en place en 2010 dans le but d’appuyer la campagne de réhabilitation des zones affectées par la crise.
Le contexte
Le Baloutchistan (a) est la province du Pakistan à enregistrer les indicateurs pour l’éducation les plus bas. Quel que soit le niveau d’enseignement considéré, le taux net de scolarisation, garçons et filles confondus, est 10 % moins élevé que la moyenne nationale. Et il est particulièrement mauvais en ce qui concerne les filles, notamment dans les campagnes : seules 33 % des filles qui vivent dans les zones rurales du Baloutchistan sont scolarisées au primaire (les 6 -10 ans), et ce taux tombe à 7 % au secondaire. Près de 40 % des 22 000 zones de peuplement ne disposent d’aucune école.
Il existe deux principales raisons à cette situation : l’ampleur du territoire concerné et la faible capacité des services d’éducation. Près de 9 % des écoles sont dépourvues de bâtiments, 57 % d’entre elles sont privées d’un accès à l’eau potable, 46 % ne possèdent pas de mur d’enceinte, 52 % ne sont pas reliées à l’électricité et 29 % ne sont pas équipées de toilettes.