Le capital humain est constitué des ressources en connaissances, en compétences et en santé que les individus accumulent tout au long de leur vie. Le développement du capital humain profite aux individus, en leur garantissant de meilleures rémunérations, aux pays, en leur procurant des revenus plus élevés, et à la société, en renforçant la cohésion. C’est un levier crucial de croissance durable et de réduction de la pauvreté pour les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA).
Or l'état du capital humain dans la région MENA s’est encore détérioré au cours des deux dernières années : aux progrès insuffisants accomplis avant la pandémie dans la lutte contre les obstacles structurels qui entravent la formation du capital humain sont venus s’ajouter les dommages infligés par les fermetures prolongées des écoles et les pertes d'emplois dues à la COVID-19.
Dans cette version actualisée de son Plan pour le capital humain dans la région MENA, la Banque mondiale rend compte des changements intervenus depuis la publication de l’indice de capital humain 2020, qui reposait sur des données recueillies avant la survenue de la pandémie. Cette révision a ainsi pour objectif de faire le point sur les avancées réalisées et évaluer l'impact de la COVID-19, mais aussi de tracer la voie à suivre pour accélérer les progrès et exploiter les nouvelles opportunités nées de la pandémie.
Le Plan pour le capital humain dans la région MENA 2022 s'articule autour de trois axes d'action qui doivent permettre de faire du capital humain un puissant moteur pour une croissance plus inclusive, plus résiliente et plus verte : réparer les pertes en capital humain, réformer les systèmes et réinventer le capital humain.