L’édition du deuxième semestre 2024 de l’Observatoire du Sahel central met en lumière l’engagement de la Banque mondiale à améliorer les moyens de subsistance des populations en renforçant le contrat social par le biais d’une meilleure prestation de services dans cette region. Tirée par le secteur des ressources et les services, la croissance du PIB dans le Sahel central a légèrement augmenté, passant de 3 % en 2023 à 4 % en 2024, ce qui est suffisant pour réaliser une croissance modeste du PIB par habitant (0,9 %) et une reduction de la pauvreté. Cependant, la croissance reste modeste en raison de la faible diversification, de l’insécurité, de l’incertitude politique et des inondations. Le taux de pauvreté a diminué dans toute la région, sauf au Tchad, où la crise des réfugiés a exacerbé la pauvreté. Pendant ce temps, l’insécurité alimentaire persiste. Au Burkina Faso, l’agriculture et les services ont été les principaux moteurs de la croissance, tandis qu’au Mali, la croissance a été tirée par les télécommunications et l’agriculture, en particulier l’industrie du coton. Le secteur industriel du Niger a bénéficié de manière significative de l’oléoduc Bénin-Niger.