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Promouvoir l’égalité de genre en Afrique de l’Est et australe

gender

Améliorons l’accès des filles à l’enseignement secondaire pour accélérer l’émancipation économique de toutes les femmes !


À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2024, nous mettons les femmes à l’honneur par le biais de récits et d’interviews qui témoignent d’une urgence essentielle : celle de promouvoir la scolarisation des filles dans l’enseignement secondaire, de leur inscription à la fin de leurs études (#KeepGoing), pour leur donner les moyens d’atteindre leur plein potentiel et de contribuer à la vie économique de leur pays.

Rejoignez-nous sur Facebook le 7 mars à 14 h GMT/9 h ET pour une conversation avec des dirigeantes africaines sur le thème suivant : Libérer le potentiel des filles et des femmes en Afrique (en anglais)

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« Lorsque vous instruisez une fille, vos efforts font grandir bien plus qu’une seule personne. C’est prouvé : les enfants des femmes qui ont reçu une éducation réussissent mieux dans la vie, ils disposent de meilleures chances. J’ai moi-même bénéficié de cette réalité. »
Victoria Kwakwa
Victoria Kwakwa
Vice-présidente, région Afrique de l’Est et australe




En Afrique de l’Est et australe, près de 60 % des filles ne recevrons probablement jamais d’éducation secondaire. Elles ont plus de 20 % de chances de devenir mères dès l’adolescence, et environ 30 % de chances de se marier avant l’âge de 18 ans. Lorsqu’elles atteignent l’âge de travailler, elles rejoignent le plus souvent le secteur informel et gagnent considérablement moins que leurs homologues masculins.

Si la parité de genre a été largement atteinte dans l’éducation primaire, les écarts de scolarisation entre filles et garçons restent importants dans l’enseignement secondaire, en particulier dans les pays en situation de fragilité, de conflit et de violence. Même les pays qui ont adopté une politique de gratuité de l’enseignement secondaire ont vu stagner les inscriptions au cours des deux dernières décennies. Le moment où un jeune entre dans l’enseignement secondaire est crucial, car les décisions prises à l’adolescence peuvent avoir des conséquences durables dans l’âge adulte.

Parmi les obstacles qui empêchent les filles d’achever leurs études secondaires, citons les mariages et les grossesses précoces, ainsi que les lois et les normes sociales restrictives. La proximité d’un établissement scolaire et le niveau de pauvreté sont les deux principaux déterminants de la scolarisation des filles et de leur capacité à terminer leurs études.

Réduire les obstacles à l’éducation secondaire des filles

En Afrique de l’Est et australe, chaque enfant et chaque jeune devrait avoir la possibilité de poursuivre sa scolarité, d’acquérir des compétences et de contribuer au développement durable de la région. Comme le révèle une étude, si les écarts de genre en matière d’emploi étaient comblés partout dans le monde, le PIB par habitant de tous les pays serait en moyenne plus élevé de près de 20 % sur le long terme. Afin de s’assurer que les filles puissent s’inscrire dans l’enseignement secondaire et soient en mesure de terminer leurs études, chaque pays doit réduire les obstacles qui entravent leur réussite, en déployant des actions dans plusieurs domaines et en offrant des incitations à leur scolarisation. Parmi les solutions à envisager, citons les suivantes :

  • Rapprocher l’apprentissage du domicile en réduisant la distance entre le foyer et l’école et/ou en fournissant des solutions numériques permettant d’étudier chez soi.
  • Réduire les violences sexistes à l’école comme sur le chemin de l’école.
  • Réduire le coût de l’éducation en accordant aux filles des allocations et des bourses d’études.
  • Promouvoir une vision positive de l’éducation des filles, et des écoles sûres.
  • Améliorer l’accès aux services de garde d’enfant afin que les adolescentes puissent aller à l’école plutôt que de s’occuper de leurs frères et sœurs ou de leurs propres enfants.

À travers ses activités de recherche et ses investissements, la Banque mondiale se consacre de plus en plus à promouvoir l’émancipation économique des femmes et à identifier les actions innovantes qui permettent d’augmenter leurs chances de réussite à l’âge adulte. Pour citer quelques exemples :

  • Au Mozambique, le programme appelé « Eu Sou Capaz » permet à un demi-million de filles de rester scolarisées grâce à la mise en place de mesures incitatives — telles que la fourniture d’uniformes scolaires et de bicyclettes — destinées aux filles de certaines classes du primaire et du secondaire ; le programme dispense également des formations aux compétences de la vie courante auprès de filles non scolarisées.
  • En Éthiopie, plus de 5000 écoles ont été équipées d’installations essentielles en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (Water, Sanitation and Hygiene, ou WaSH) et de 223 salles dédiées à l’hygiène menstruelle, ce qui a permis d’améliorer la fréquentation scolaire grâce à un approvisionnement en eau plus sûr et plus fiable.
  • En République démocratique du Congo, un projet vise à améliorer la scolarisation des filles à en renforçant l’équité et la sécurité des conditions d’accès aux écoles, ainsi qu’à déployer de meilleures conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les établissements secondaires de certaines provinces. L’objectif consiste à créer un environnement scolaire sûr et inclusif, à renforcer les programmes et le matériel d’enseignement et d’apprentissage, ainsi qu’à doter les filles comme les garçons des compétences numériques nécessaires pour participer à l’économie de demain.

Les articles ci-dessus présentent de nombreux autres exemples de programmes réussis.

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