Reprise économique : L’économie de l’Afrique subsaharienne devrait croître de 3 % en 2024, tirée par la hausse de la consommation privée et des investissements. Cette croissance est toutefois insuffisante pour réduire la pauvreté et retrouver les niveaux pré-COVID.
Ralentissement de l’inflation : L’inflation devrait considérablement refluer en 2024, la plupart des pays enregistrant des taux inférieurs à ceux de l’année passée. Dans un grand nombre d’entre eux, les taux d’inflation demeureront cependant plus élevés qu’ils ne l’étaient avant la pandémie.
Politiques monétaires divergentes : Les réponses monétaires divergent d’un État à l’autre : les pays en désinflation envisagent de baisser leurs taux directeurs, tandis que ceux où l’inflation est encore forte maintiennent des politiques plus strictes.
Croissance et dette : L’économie mondiale se stabilise, mais la croissance en Chine devrait marquer le pas. L’inflation mondiale est en reflux, mais à un rythme plus lent que prévu. Les soldes budgétaires s’améliorent, mais le coût élevé du service de la dette limite la marge de manœuvre budgétaire pour des investissements générateurs de croissance.
Conflits et changement climatique : La violence politique, le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes continuent de freiner les perspectives de croissance.
Le rôle de catalyseur de l’éducation : Le rapport souligne le rôle crucial de l’éducation pour augmenter la productivité, créer des emplois et favoriser une croissance inclusive.
Investir dans l’éducation : L’Afrique subsaharienne doit augmenter considérablement les investissements dans l’éducation pour atteindre les objectifs nationaux et mondiaux fixés dans ce domaine. Il s’agit notamment de résoudre les problèmes de gestion des enseignants et de veiller à ce que les programmes d'éducation et de formation répondent aux besoins économiques locaux.