Reprise économique : L’économie de l’Afrique subsaharienne devrait progresser de 3,3 % en 2024 à 3,5 % en 2025, puis s’accélérer pour atteindre 4,3 % en 2026-2027, à la faveur de la hausse de la consommation et des investissements privés. Le rythme de la croissance est toutefois insuffisant pour réduire l'extrême pauvreté et répondre aux aspirations des populations.
Repli de l’inflation : Le taux d’inflation médian a baissé de 7,1 % en 2023 à 4,5 % en 2024, et il devrait légèrement remonter à 4,6 % sur la période 2025-27. L’inflation a reflué dans 70 % des pays de la région, en raison de l'allègement progressif des tensions sur les chaînes d’approvisionnement, des effets de politiques monétaires et budgétaires restrictives, ainsi que d’une plus grande stabilité monétaire.
Conflits, changement climatique, commerce : Les perspectives de croissance dans la région sont freinées par l'inadéquation des stratégies de prévention et d’adaptation face aux conflits et au changement climatique. La hausse des températures, le dérèglement des régimes pluviométriques et les phénomènes météorologiques extrêmes à répétition frappent déjà de plein fouet les pays d’Afrique subsaharienne, tandis que les troubles politiques s’intensifient en raison du manque d’opportunités économiques. Les incertitudes entourant les politiques commerciales compromettent les perspectives d’investissement et de croissance.
Emploi : Les États et les citoyens doivent établir un nouveau contrat social qui accroît l’efficacité des dépenses publiques et crée un environnement propice au développement des opportunités économiques, ce qui passe par de meilleurs services publics, un système fiscal équitable et une réglementation transparente des marchés qui aideront les entreprises à être compétitives, à grandir et à créer des emplois.