Au Burkina Faso, un nouveau type d'école transforme les habitudes et les mentalités des hommes mariés et des futurs maris. Lorsque Waimbabie Gnoumou, 38 ans, agriculteur et père de huit enfants, a commencé à fréquenter l'école des maris dans son village, il a réalisé qu'il pouvait améliorer ses relations avec ses deux femmes et ses enfants. Depuis, il a commencé à les aider dans les tâches ménagères et, pour la première fois, il a accompagné sa femme enceinte au dispensaire lorsqu'elle allait accoucher. Les écoles des maris et des futurs maris sont soutenues par le Projet pour l'autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD), financé par la Banque mondiale. Elles s’inspirent d'un programme qui, a fait ses preuves dans d'autres parties du monde, pour promouvoir la planification familiale, réduire les violences faites aux femmes et aux enfants et accroître l’implication des femmes dans les prises de décisions au niveau des ménages.
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