MISE À JOUR, 3 mars 2025—La Banque mondiale a publié une déclaration démentant les allégations selon lesquelles entre 24 et 41 milliards de dollars de ses financements pour l’action climatique seraient inexplicablement introuvables :
Contrairement à certaines allégations, l’absence, dans la Banque mondiale, d’un montant entre 24 et 41 milliards de dollars alloués à l’action climatique n’est pas avérée. Toute affirmation selon laquelle on ne trouverait pas la trace de ces fonds est tout simplement fausse. La Banque mondiale rend compte de chaque dollar alloué dans la totalité de ses opérations, et tous ses financements font l’objet d’un contrôle rigoureux. Ses états financiers sont soumis à un audit indépendant chaque année et sont mis à la disposition du public.
WASHINGTON, 19 novembre 2024—La Banque mondiale a publié la déclaration suivante sur la comptabilisation de son financement de l’action climatique :
« Le Groupe de la Banque mondiale est de loin le principal fournisseur de financements climatiques aux pays en développement. L’année dernière, 44 % de nos financements, soit 42,6 milliards de dollars, ont été alloués à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de ses effets. Ce chiffre représente une hausse de 10 % par rapport à l’exercice précédent et se rapproche des 45 % que nous nous sommes engagés à la COP28 à atteindre d’ici la fin de l’exercice en cours.
Lorsqu’elle approuve un projet, la Banque évalue systématiquement si ses activités contribueront à réduire les émissions de gaz à effet de serre ou à remédier directement aux vulnérabilités liées au changement climatique. Nous appliquons une méthodologie rigoureuse commune à toutes les banques multilatérales de développement, consistant à calculer la part de nos financements consacrés à l’action climatique.
Depuis un an et demi, la Banque mondiale s’emploie à devenir plus rapide, plus simple et plus axée sur l’impact. Dans le cadre de cet effort, nous cherchons de nouveaux moyens de renforcer la responsabilisation et la transparence, et de veiller à ce que nos projets soient porteurs d’un réel changement. Notre démarche a été guidée par de nombreuses organisations telles qu’Oxfam et le Center for Global Development, mais beaucoup reste encore à faire.
Nos réflexions portent notamment sur la manière de fournir des informations plus claires sur le montant exact des fonds décaissés dans le cadre d’initiatives climatiques. Nous envisageons, entre autres, de calculer et publier le montant des ressources consacrées à l’action climatique à la fin de chaque projet.
Nous étudions aussi la possibilité de communiquer le montant des fonds affectés à des composantes spécifiques de nos opérations du secteur public, ce qui permettrait aux groupes externes de mieux comprendre notre méthodologie.
Ces aménagements prendront certes du temps, mais ils sont importants pour promouvoir un dialogue fondé sur les faits, et éviter des analyses erronées comme celles du récent rapport d’Oxfam. Contrairement aux conclusions de ce rapport, la Banque mondiale rend compte de chaque dollar alloué et décaisse plus de 95 % des fonds affectés.
Lorsqu’une petite partie des fonds alloués n’est pas décaissée, ces ressources sont réaffectées à d’autres besoins de développement. Nos financements font l’objet d’un contrôle rigoureux et d’audits indépendants conformes aux normes internationales qui garantissent que tous les fonds sont utilisés aux fins prévues. »