Je voudrais souhaiter la bienvenue à Marek Belka, le nouveau président du Comité du développement. J’ai un profond respect pour ce que la Pologne a accompli au cours des 20 dernières années, ainsi que pour l’action de Marek au service de son pays et de l’Europe. Je me réjouis donc qu’il puisse partager, dans le cadre du Comité du développement, les enseignements tirés de son expérience au plan national et à titre personnel.
Je voudrais également remercier Christine pour sa gestion avisée du FMI à un moment de toute évidence crucial pour l’économie mondiale.
La prochaine réunion du Comité du développement se tiendra au Japon avec un nouveau Président : Jim Yong Kim. Je suis convaincu qu’il fera un excellent travail.
Je tiens aussi à exprimer mes remerciements aux membres du Comité du développement.
Je me félicite que nos actionnaires approuvent les efforts déployés par le Groupe de la Banque mondiale pour renforcer l’appui à la mise en place de dispositifs de protection sociale efficaces et viables au plan budgétaire, notamment les programmes de transferts monétaires conditionnels, de travaux publics et d’alimentation scolaire.
Lors des réunions internationales, nous entendons beaucoup parler de systèmes de protection financière à l’échelle mondiale, et nous devons accorder le même degré d’attention aux dispositifs de protection de la personne humaine. Nous savons que les institutions d’une taille trop importante pour faire faillite représentent un danger. Mais n’oublions pas qu’au-delà du discours sur les systèmes financiers, la réglementation et les pare-feux, ce sont les personnes qui sont trop importantes pour être mises en faillite.
Les actionnaires souhaitent que nous continuions de mettre en œuvre des approches pluridimensionnelles pour aider les pays en développement à faire face au renchérissement et à la volatilité accrue des prix alimentaires.
Je me réjouis que les actionnaires soutiennent l’orientation vers des partenariats renforcés et innovants avec les pays à revenu intermédiaire, qui abritent 70 % des pauvres de la planète.
Une tâche essentielle à cet égard est de développer les infrastructures pour doper la croissance future, notamment grâce à des partenariats public-privé.
Les actionnaires ont approuvé la stratégie de la Banque dans le domaine du savoir, qu’il concerne les systèmes de protection sociale, les biens publics mondiaux ou le dialogue sud-sud.
La reprise mondiale dépend de la mise en place de mesures d’incitation appropriées pour attirer les financements privés, et le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle moteur dans l’élaboration de politiques publiques qui favorisent l’innovation, l’investissement et la création d’emplois par le secteur privé.
L’IFC, qui est l’institution du Groupe chargée des opérations avec le secteur privé, a obtenu d’excellents résultats en ce qui concerne les financements novateurs, les services d’assistance technique, les investissements et la mobilisation d’autres acteurs.
Au bout du compte, le meilleur filet de protection, c’est un emploi.
Enfin, je me félicite que les Ministres aient approuvé notre Programme de modernisation et l’accent mis sur les résultats, l’ouverture et la responsabilité. Ils ont salué le travail accompli jusqu’ici et appelé au maintien de la dynamique.
Il est plus que jamais essentiel de continuer d’apporter un appui aux pays en développement pour les aider à éviter les écueils qui se profilent à l’horizon.
Je voudrais, en conclusion, remercier tout spécialement le personnel du Groupe de la Banque mondiale, notamment les membres de l’équipe de direction, dont j’ai pu apprécier les talents et la diversité. Ces professionnels remarquables, venus des quatre coins du monde, mettent leurs idées, leur énergie et leur détermination au service de nos clients et de nos actionnaires. Cela a été un honneur pour moi de servir avec eux, et je leur adresse tous mes vœux de réussite. Je vous remercie.