NEW YORK, 26 septembre 2024 - L'Organisation des Nations Unies (ONU), la Commission européenne et le Groupe de la Banque mondiale feront de l’égalité des sexes et de l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles un axe prioritaire de leur coopération pour la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Cet engagement a été annoncé aujourd’hui par la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed, la commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, et la directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde, à l’issue d’une réunion organisée en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.
Avec cette initiative, qui fait partie intégrante de leurs cadres stratégiques ambitieux en matière de genre, les trois institutions ont exprimé leur détermination à faire de la lutte contre les violences sexistes l'une des principales priorités mondiales pour parvenir à l'égalité hommes-femmes dans les pays partenaires. Elles se sont en outre engagées à s’appuyer sur le modèle d’action global de l’initiative Spotlight dans le but de gagner en efficacité et d’obtenir un impact à grande échelle.
Plus précisément, elles ont convenu de faire progresser le dialogue politique mondial sur les violences de genre, notamment par le biais de travaux de recherche communs, d'évènements à forte visibilité et d'investissements collectifs dans les pays qui disposent de programmes menés dans le cadre de l'Initiative Spotlight. Il s’agit notamment de tirer parti de l’expertise de la Banque mondiale en matière de données, d'argumentaires et d’analyses, tout en mobilisant des financements, chaque fois que cela est possible, en soutien des gouvernements nationaux.
Mme Amina J. Mohammed, vice-secrétaire générale de l’ONU, a déclaré : « L’engagement commun que nous prenons aujourd’hui pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles à travers l’Initiative Spotlight des Nations Unies constitue un point de départ essentiel. Mais la viabilité d’un tel effort reposera sur une approche systémique globale, qui s’appuie sur les capacités et les investissements des partenaires nationaux, de la société civile et de l’ensemble de la communauté des donateurs, pour collectivement faire leur la réalisation de cette promesse. Soyez assurés que tout le système des Nations Unies est déterminé à mener ce projet à bien. »
Mme Jutta Urpilainen, commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, a déclaré : « Notre collaboration plus étroite peut transformer en action l’ambition que nous portons en faveur de l’égalité des sexes et faire avancer nos objectifs communs pour les populations et la planète. Aux côtés de l’ONU et de la Banque mondiale, nous sommes déterminés à bâtir un avenir durable et équitable pour tous. C’est précisément la raison d'être de la stratégie “Global Gateway” de l’UE : ouvrir de nouvelles possibilités et susciter des changements positifs dans les pays partenaires. »
Mme Anna Bjerde, directrice générale des opérations de la Banque mondiale, a déclaré : « L’élimination des violences contre les femmes est au cœur de la nouvelle stratégie du Groupe de la Banque mondiale en matière de genre. C'est une crise mondiale et la pire des inégalités entre hommes et femmes. Ce puissant partenariat tripartite nous permet d’amplifier nos efforts pour éliminer toutes les formes de violence et créer un monde où chaque femme et chaque fille peut s’épanouir, à l’abri de la peur et pleine d’espoir et de potentiel. »
Dans les pays, les coordonnateurs résidents des Nations Unies, les chefs des délégations de l’UE et les directeurs des opérations de la Banque mondiale collaboreront avec leurs homologues nationaux, la société civile et d’autres partenaires donateurs afin d’impulser les changements requis et mettre en place les services et l’infrastructure politique nécessaires pour mettre fin aux violences à l’encontre des femmes et des filles.
