WASHINGTON, 30 juillet, 2024 — En mettant l’accent sur la nutrition, les soins de santé et l’éducation, un nouveau projet financé par la Banque mondiale renforcera le pouvoir d’action des garçons et des filles grâce à un meilleur accès à des services de qualité en matière de nutrition, de soins de santé et d’éducation de base au Burundi. Le projet devrait bénéficier à environ 13,2 millions de personnes sur une période de 5 ans, dont 1,9 million de réfugiés et des communautés d’accueil.
Le projet améliorera considérablement l’offre et l’accès aux services d’éducation et de santé dans tout le pays, ce qui se traduira par de meilleurs résultats pour les enfants et contribuera à une main-d’œuvre plus saine et plus instruite.
Le projet comporte des interventions transversales. Celles-ci mettront à profit la technologie en vue de renforcer la mise en œuvre et le suivi des activités du projet, promouvoir l’engagement citoyen et adopter une approche multidimensionnelle pour combler les écarts entre les hommes et les femmes. Les activités clés seront mises en œuvre conjointement par les secteurs de la santé et de l’éducation, selon les principes de co-localisation (mêmes lieux), coaction (même ligne d’action) et co-utilisation (mêmes outils). Ces initiatives comprendront les meilleures pratiques en matière de développement de la petite enfance, les interventions des équipes de santé dans les écoles, le ciblage des populations vulnérables et l’extension et la pérennisation du financement basé sur la performance dans l’éducation.
“Le projet soutient les plans de développement du gouvernement, s’aligne sur les objectifs climatiques mondiaux et répond aux besoins des populations défavorisées et des apprenants vulnérables, y compris les réfugiés. En investissant dans le capital humain, le projet favorisera la stabilité économique et la cohésion sociale, stimulant ainsi le développement et la résilience à long terme au Burundi,” déclare Hawa Wagué, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burundi.
En outre, le projet améliorera la gouvernance et la gestion dans les secteurs de la santé et de l’éducation grâce à l’assistance technique, à la mise en commun des ressources et à la couverture sanitaire universelle. L’investissement dans l’éducation se traduit par des rendements plus élevés et de meilleures opportunités d’emploi, une année de scolarité supplémentaire augmentant les revenus de 15 % et des niveaux d’éducation plus élevés offrant des rendements économiques encore plus importants. L’éducation renforce également les sociétés en améliorant le capital humain de la génération suivante, en renforçant le pouvoir d’action des femmes et en réduisant éventuellement les taux de fécondité, ce qui permet d’investir davantage dans la santé et l’éducation de chaque enfant et d’obtenir de meilleurs résultats en matière de développement humain au Burundi.
En tant que premier projet pour le capital humain doté d’un financement record de 227,6 millions de dollars pour le Burundi (200 millions de dollars sous la forme d’un don de l’IDA et 27,6 millions de dollars provenant du Fonds Fiduciaire du Partenariat mondial pour l’Éducation), le projet s’inspirera des réalisations des projets de santé et d’éducation de ces dernières années.
* L’Association Internationale de Développement (IDA) de la Banque mondiale, créée en 1960, aide les pays à faible revenu de la planète en leur accordant des dons et des prêts à taux d’intérêt faibles ou nuls destinés à des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent la pauvreté et améliorent les conditions de vie des populations. L’IDA figure parmi les principales sources d’assistance pour ses 75 pays clients, dont 39 se trouvent en Afrique. Depuis 1960, l’IDA a fourni 552 milliards de dollars à 115 pays. Les engagements annuels se sont élevés en moyenne à environ 36 milliards de dollars au cours des trois dernières années (AF21-AF23), dont environ 75 % sont destinés à l’Afrique. Pour en savoir plus : https://ida.worldbank.org #IDAworks.
