OUAGADOUGOU, le 07 mars 2023 – Enrichir l’analyse et les recommandations du Mémorandum Economique (CEM) sur le Burkina Faso - un des documents analytiques majeurs de la Banque mondiale - est l’objectif du Symposium de recherche sur la croissance et le développement au Burkina Faso et dont les travaux viennent d’être lancés du 7 au 10 mars à Ouagadougou.
Le Mémorandum économique vise à analyser les évolutions économiques du pays au cours des décennies passées, avec un focus sur les sources et obstacles à la croissance, et proposer des scénarios de croissance à long-terme. Il formule des recommandations de politiques publiques au gouvernement afin d’orienter l’économie vers le scénario optimiste d’une croissance plus efficiente, résiliente et inclusive.
« Ce symposium constitue une réelle innovation pour le travail de recherche et la Banque mondiale vise par le Mémorandum économique, à enraciner l’analyse et les recommandations de politiques publiques au plus près des considérations et connaissances locales », a précisé Maimouna M. Fam, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Organisé en étroite collaboration avec le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective et l’Université Thomas Sankara, ce colloque poursuit plusieurs objectifs : tout d’abord enrichir les analyses et contributions des chercheurs burkinabè et soutenir la recherche en sciences économiques et sociales au Burkina Faso. Enfin, permettre une tribune de discussions avec les décideurs nationaux de pistes pour améliorer les conditions de vie des burkinabé, notamment les plus vulnérables.
Dans l’articulation des travaux, douze articles de recherche, produits par des chercheurs burkinabé, ont été sélectionnés par un Comité scientifique pour être présentés lors du symposium et alimenter la réflexion de la Banque mondiale.
« Les travaux de recherche et statistiques de la Banque mondiale, alimentés par ceux des chercheurs nationaux, permettront de présenter des analyses pertinentes et de dégager des perspectives pouvant être prises en compte par les différents partenaires au développement pour accélérer la réduction de la pauvreté et le partage de la prospérité au Burkina Faso » a déclaré Kodzovi S. Abalo, économiste pour le Burkina Faso.
