WASHINGTON, 8 juillet 2021 — La Banque mondiale a approuvé un don de $4,5 millions du Programme d’Investissement Forestier (PIF) pour améliorer la gestion durable des ressources naturelles en République du Congo aux bénéfices des communautés locales.
Le projet de soutien aux peuples autochtones et aux communautés locales pour la gestion durable des ressources permettra de promouvoir les moyens de subsistance pour les populations autochtones et les communautés locales, et de renforcer leur capacité à participer pleinement et effectivement à la gestion durable des ressources naturelles dans le cadre des processus REDD+.
« Tout l’intérêt de ce projet est d’appuyer les efforts fournis par la République du Congo pour réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et promouvoir la gestion durable des forêts et l’augmentation des stocks de carbone forestier (REDD+). Il est donc crucial d’appuyer et d’accroître la participation pleine et effective des peuples autochtones et des populations locales à la gestion durable des ressources naturelles, en leur permettant de participer efficacement au Programme d’investissement forestier et à d’autres initiatives, notamment les processus nationaux et mondiaux REDD+ », a expliqué Abdoulaye Seck, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo.
L’appui apporté grâce au projet de mécanisme spécial de dons aux peuples autochtones et aux communautés locales, permettra au Congo de rationaliser et de financer les activités de subsistance qui assurent une gestion traditionnelle et durable des ressources naturelles. En plus de promouvoir le développement économique et d’améliorer les moyens de subsistance des populations rurales, le projet encouragera des pratiques qui mettent l’accent sur l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique.
Globalement, le projet couvrira près de 5 000 ménages et 50 ONG et associations dans trois départements ciblés de la République du Congo qui sont tributaires des ressources naturelles et de petites exploitations agricoles notamment la Sangha, la Likouala et les Plateaux.
Le projet sera mis en œuvre dans le contexte de reprise résiliente face à la pandémie de COVID 19.