WASHINGTON, le 29 novembre 2018—La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don équivalent à 100 millions de dollars américains en faveur du Burkina Faso pour le financement des dépenses récurrentes. Il s’agit d’un don de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.
Le Projet d’urgence pour le financement des dépenses récurrentes, va aider le pays à faire face à une série de crises, toutes liées à la recrudescence de l’insécurité dans les zones du Nord, du Sahel et de l’Est, et qui ont limité la marge de manœuvre budgétaire déjà étroite des pouvoirs publics. Le projet vise d’une part à renforcer la capacité du gouvernement en matière de sécurité alimentaire en reconstituant la réserve de céréales et d’autre part à assurer la continuité des prestations de services de base dans la santé et l’éducation dans les régions affectées par la crise.
Ce Projet qui vient compléter des initiatives déjà existantes à l’instar du Programme d’urgence pour le Sahel du gouvernement burkinabé, permettra aux élèves résidant dans les zones en crise de poursuivre leurs études, et aux femmes et enfants, de continuer à bénéficier des soins de santé.
« L’approbation de ce financement par notre Conseil d’administration démontre une fois de plus la volonté et la détermination de la Banque mondiale, à renforcer son partenariat avec le Burkina Faso pour l’atteinte des objectifs fixés dans son Plan national de développement économique et social (PNDES). Ce Projet d’urgence vient à point nommé car il est conçu pour répondre de manière holistique aux défis auxquels ces régions du pays font face, afin de renforcer leur résilience », a déclaré Cheick Kanté, responsable des programmes de la Banque mondiale au Burkina Faso.
« Cette opération innovante et multi-sectorielle apportera un appui capital au gouvernement pour faire face aux multiples crises que le Burkina Faso traverse. Grâce à une confiance mutuelle et la mise en place de dispositifs exceptionnels, tant de la part des équipes du gouvernement que celles de la Banque mondiale, le projet a pu être préparé en un temps record » ont déclaré les chargés de projet Veronique Kabongo Michel Maellberg.