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COMMUNIQUÉS DE PRESSE 09 août 2018

La Banque mondiale donne mandat à la Commonwealth Bank of Australia pour lancer la première obligation au monde reposant sur la blockchain


WASHINGTON/SYDNEY, 9/10 août 2018 – La Banque mondiale (la Banque internationale pour la reconstruction et le développement [BIRD], notation Aaa/AAA), a confié à la Commonwealth Bank of Australia (CBA) le mandat d’arrangeur unique pour le lancement d’un emprunt qui constitue la première obligation mondiale dont la création, l’attribution, le transfert et la gestion tout au long de son cycle de vie feront appel à la technologie des registres distribués (ou DLT pour distributed ledger technology) .

Les investisseurs ont manifesté un vif intérêt pour ce nouvel instrument de dette baptisé bond-i (pour blockchain operated new debt instrument). La Banque mondiale et la CBA lanceront cette opération à l’issue de consultations auprès d’un large éventail d’investisseurs.

La technologie de la chaîne de blocs pourrait faciliter les processus entre les nombreux intermédiaires et agents sur le marché des titres de créance, simplifier la levée de capitaux et la négociation de titres, améliorer l’efficacité opérationnelle et renforcer la supervision réglementaire.

Chaque année, la Banque mondiale émet entre 50 et 60 milliards de dollars d’obligations pour financer des projets de développement durable et peut se targuer d’être, depuis 70 ans, à la pointe des innovations sur les marchés financiers. C’est ainsi qu’en septembre 1989 elle émet la première obligation jamais négociée et réglée à l’échelle internationale ou, en janvier 2000, la toute première obligation électronique. Habituée des marchés de capitaux australiens, elle a levé près de 60 milliards de dollars australiens depuis 1986 auprès d’investisseurs internationaux.

Arunma Oteh, trésorière de la Banque mondiale : « Depuis notre première émission obligataire, en 1947, l’innovation et la satisfaction des investisseurs caractérisent notre capacité à lever des capitaux en appui au développement. Aujourd’hui, nous sommes convaincus que les nouvelles technologies ouvrent des perspectives capables de changer la donne sans prendre des risques inutiles afin de pouvoir continuer à innover, satisfaire les attentes des investisseurs et consolider les marchés. Nous sommes donc ravis de pouvoir lancer notre première émission obligataire utilisant la technologie de la blockchain après plusieurs mois de réflexion avec nos experts en technologies de l’information et la Commonwealth Bank of Australia (CBA). L’engagement de la CBA et la riche expérience de Microsoft en la matière ont été déterminants pour parvenir à ce tournant historique. Nous tenons à exprimer notre gratitude à tous les investisseurs qui ont accepté de ‘tester’ ce nouveau type d’obligations et qui travaillent en partenariat avec nous sur ce projet dans un souci commun d’efficacité et de transparence accrues mais aussi de consolidation des processus d’émission. Nous continuerons à exploiter les innovations bénéfiques aux marchés et à notre mission qui est de mettre fin à la pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée. »

Denis Robitaille, chef des services d’information du Groupe de la Banque mondiale : « Aider les pays à s’orienter vers une trajectoire de développement tirée par les technologies est un élément essentiel dans nos objectifs de réduction de la pauvreté et de promotion d’un développement durable. Cet enjeu est au cœur du Laboratoire d’innovation de la Banque mondiale. Aujourd’hui, l’émission de cette obligation d’un genre nouveau marque un tournant dans nos efforts pour apporter à nos clients les meilleurs conseils sur les risques et opportunités que présentent les technologies disruptives en vue de la réalisation des Objectifs de développement durable. »

James Wall, directeur général délégué à l’international pour la CBA : « Nous privilégions une approche collaborative de l’innovation et avons déjà œuvré, en partenariat avec d’autres grands établissements financiers, des organismes publics et des entreprises, à la mise en place de solutions novatrices fondées sur la blockchain. Nous sommes convaincus que cette obligation démontrera clairement le rôle que cette technologie peut jouer en tant que plateforme favorisant les interactions entre participants divers. Nous sommes ravis de cette collaboration avec la Banque mondiale et soutenons pleinement sa volonté de faire un usage novateur des technologies, à l’instar de la blockchain, pour renforcer l’efficacité des financements mobilisés en appui à l’objectif qu’elle s’est fixé de mettre fin à l’extrême pauvreté. »

La plateforme régissant l’émission de la bond-i a été conçue et développée par le Blockchain Centre of Excellence de la CBA. Depuis 2009, la CBA a agi comme gestionnaire principal pour un certain nombre d’émissions obligataires de la BIRD lancées sur les marchés financiers australiens et néozélandais. Son équipe dédiée est l’un des chefs de file de l’application de la nouvelle technologie aux marchés des capitaux.

Sophie Gilder, responsable Blockchain aux Laboratoires d’innovation de la CBA : « Nous savons que la chaîne de blocs est une technologie qui peut révolutionner les services et les marchés financiers et cette émission obligataire marque une étape importante dans ce sens. À travers notre collaboration avec la Banque mondiale, nous avons pu trouver des solutions techniques et juridiques pour concrétiser cette opération inédite. Ce projet vient conforter la position de la CBA en tant qu’acteur à l’avant-garde de la technologie de la blockchain et nous nous réjouissons de pouvoir approfondir cette solution en partenariat avec nos clients. »

La conception de cette émission a bénéficié du soutien et des apports de la communauté des investisseurs, parmi lesquels Northern Trust, QBE et la Treasury Corporation of Victoria.

L’infrastructure permettant de gérer les transactions de la Banque mondiale sera située à Washington, sur la plateforme de cloud Microsoft Azure. Microsoft a validé les capacités opérationnelles du dispositif, sa sécurité et son dimensionnement.

Matt Kerner, directeur général, Azure Blockchain Engineering chez Microsoft : « Microsoft s’emploie à donner des moyens d’action à chaque individu et chaque organisation sur notre planète, une mission qui concorde parfaitement avec la noble ambition de la Banque mondiale. »

Le cabinet de conseil juridique King & Wood Mallesons a recommandé l’architecture juridique la mieux adaptée au lancement de cette émission obligataire.

À propos de la Banque mondiale

La Banque mondiale (Banque internationale pour la reconstruction et le développement, BIRD), notée Aaa/AAA (Moody’s/S&P), est une organisation internationale créée en 1944 et membre originaire du Groupe de la Banque mondiale. Elle fonctionne comme une coopérative de développement mondiale appartenant à 189 nations.

Elle fournit des prêts, des garanties, des produits de gestion du risque et des services de conseil à des pays à revenu intermédiaire et autres pays solvables pour appuyer la réalisation des Objectifs de développement durable, mettre fin à la pauvreté extrême et promouvoir une prospérité partagée. Elle joue par ailleurs un rôle de chef de file pour coordonner des solutions régionales et mondiales face aux défis du développement.

Elle émet depuis plus de 70 ans des obligations de développement durable sur les marchés financiers internationaux afin de financer des programmes et activités qui ont un impact positif. Pour plus d’information sur les obligations de la Banque mondiale : http://treasury.worldbank.org.

À propos de la CBA

Depuis sa création, en 1911, comme banque familiale pour les Australiens, la Commonwealth Bank of Australia (CBA) propose des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités de toute l’Australie.

Elle est devenue l’un des principaux établissements financiers du monde, avec plus de 51 000 salariés sur les cinq continents. La CBA compte actuellement plus de 800 000 actionnaires directs, auxquels s’ajoutent tous ceux qui détiennent ses actions dans le cadre de comptes de retraite et de fonds de pension.

Grâce à une succession de premières technologiques, de produits et de services innovants mais également à son engagement indéfectible à garantir la satisfaction de ses clients, la CBA contribue à améliorer le bien-être financier des particuliers et des collectivités partout dans le monde.

Pour en savoir plus sur la CBA et son histoire : About Us

Ce communiqué de presse ne constitue en aucun cas une offre de vente de l’obligation bond-i (ci-après « les titres »). L’offre de vente se fera exclusivement sur la base de la documentation ad hoc, incluant sans s’y limiter, le prospectus, la liste des conditions ou les conditions définitives, selon le cas, établis par la Banque mondiale ou au nom de la Banque mondiale. Toute décision d’investir dans les titres sera prise sur la base de la documentation relative à l’émission détaillant les risques, les frais et les conditions attachées à cette transaction. La vente des titres peut être soumise à des restrictions en vertu de la loi de l’État des Nouvelles-Galles du Sud. L’émission ou la vente des titres devront être conformes à l’ensemble des lois et règlements applicables et leur vente peut être interdite dans certains États ou territoires ou pour certains profils d’investisseurs.


Contacts

World Bank | Washington, D.C.
Alexandra Klopfer
+1 202 458-5186
aklopfer@worldbank.org
treasury.worldbank.org
Commonwealth Bank of Austraila | Sydney
Commonwealth Bank Media
+61 2 9118-6919
media@cba.com.au
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