WASHINGTON, 27 juin 2018 – Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé un nouveau projet d’un montant de 400 millions de dollars destiné à soutenir les efforts du Liban pour augmenter les opportunités d’emploi dans un contexte marqué par les lourdes conséquences de l’afflux de réfugiés syriens et, plus récemment, par une faible croissance économique. Ce projet devrait créer 52 000 emplois permanents et jusqu’à 12 000 emplois de courte durée.
Le Projet pour la création d’opportunités économiques en soutien au Programme national pour l’emploi du Liban (a) s’attachera à améliorer les possibilités d’emploi des catégories de population les plus vulnérables, à savoir en particulier les jeunes et les femmes.
L’enveloppe financière approuvée aujourd’hui comprend un don d’un montant de 70 millions de dollars du Mécanisme mondial de financement concessionnel (GCFF) (a) et un prêt de 330 millions de dollars. Ce prêt accordé à des conditions libérales est assorti d’un taux d’intérêt de 1,71 % et d’une échéance à 22 ans, dont une période de grâce de six ans. Pour renforcer l’efficacité et la rentabilité du projet, le décaissement des fonds dépendra directement de la réalisation d’un ensemble d’objectifs définis en collaboration avec les autorités libanaises.
« Le Liban s’efforce de faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise syrienne et de stimuler la croissance au bénéfice de tous. Pour y parvenir, il est indispensable de créer un environnement des affaires favorable au développement du secteur privé, à la création d’emplois et à l’investissement dans l’atout précieux que constitue le capital humain du pays. C’est exactement le but de ce projet », explique Saroj Kumar Jha, directeur régional de la Banque mondiale pour le Machrek.
Ce projet permettra d’accroître les opportunités économiques, en particulier dans les régions défavorisées. Il procurera des emplois aux Libanais et des possibilités d’activité temporaire aux réfugiés syriens, conformément au cadre juridique dont ils relèvent.
« Ce projet vient appuyer les réformes du gouvernement libanais en vue d’instaurer un climat des affaires qui favorise la concurrence, notamment en soutenant les partenariats public-privé dans les secteurs d’infrastructures clés. Le secteur privé peut en effet apporter l’expertise et les capitaux nécessaires à l’amélioration de la qualité des services publics et permettre leur financement à long terme », souligne Peter Mousley, chef de programme pour le Machrek à la Banque mondiale et co-responsable du projet.
« Ce projet vise en outre à soutenir les initiatives du Liban pour renforcer la compétitivité des PME. Il s’y emploiera en appuyant la modernisation de certains services, comme les douanes, ce qui aidera les entreprises exportatrices. Et il s’attachera aussi à promouvoir le développement du secteur financier et la création de nouveaux produits financiers afin d’améliorer l’accès au financement des PME et des créateurs d’entreprise. »
« D’autres mesures comprennent la création d’une zone économique spéciale à Tripoli et l’extension des services Internet à haut débit dans les zones rurales, afin d’accroître les débouchés pour les entreprises de ces régions », ajoute Peter Mousley
Ce projet, dont l’objectif général est de favoriser la croissance économique par la création d’emplois, est conforme à la Vision pour la stabilité, la croissance et l’emploi que le gouvernement libanais a présentée lors de la conférence CEDRE qui s’est tenue à Paris, le 6 avril 2018.
« Ce programme, qui comprend également des mesures de renforcement des compétences et d’autres initiatives visant à favoriser l’accès des Libanais à l’emploi, doit doubler le nombre d’emplois permanents créés chaque année pour les jeunes et les femmes du pays, par rapport à la période antérieure au conflit syrien », indique Haneen Sayed, chef de programme pour le développement humain à la Banque mondiale et co-responsable du projet.
Ce nouveau projet porte à 2,3 milliards de dollars les engagements de la Banque mondiale au Liban sous forme de dons, de financements concessionnels et de prêts.
ASHINGTON, 27 juin 2018 – Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé un nouveau projet d’un montant de 400 millions de dollars destiné à soutenir les efforts du Liban pour augmenter les opportunités d’emploi dans un contexte marqué par les lourdes conséquences de l’afflux de réfugiés syriens et, plus récemment, par une faible croissance économique. Ce projet devrait créer 52 000 emplois permanents et jusqu’à 12 000 emplois de courte durée.
Le Projet pour la création d’opportunités économiques en soutien au Programme national pour l’emploi du Liban (a) s’attachera à améliorer les possibilités d’emploi des catégories de population les plus vulnérables, à savoir en particulier les jeunes et les femmes.
L’enveloppe financière approuvée aujourd’hui comprend un don d’un montant de 70 millions de dollars du Mécanisme mondial de financement concessionnel (GCFF) (a) et un prêt de 330 millions de dollars. Ce prêt accordé à des conditions libérales est assorti d’un taux d’intérêt de 1,71 % et d’une échéance à 22 ans, dont une période de grâce de six ans. Pour renforcer l’efficacité et la rentabilité du projet, le décaissement des fonds dépendra directement de la réalisation d’un ensemble d’objectifs définis en collaboration avec les autorités libanaises.
« Le Liban s’efforce de faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise syrienne et de stimuler la croissance au bénéfice de tous. Pour y parvenir, il est indispensable de créer un environnement des affaires favorable au développement du secteur privé, à la création d’emplois et à l’investissement dans l’atout précieux que constitue le capital humain du pays. C’est exactement le but de ce projet », explique Saroj Kumar Jha, directeur régional de la Banque mondiale pour le Machrek.
Ce projet permettra d’accroître les opportunités économiques, en particulier dans les régions défavorisées. Il procurera des emplois aux Libanais et des possibilités d’activité temporaire aux réfugiés syriens, conformément au cadre juridique dont ils relèvent.
« Ce projet vient appuyer les réformes du gouvernement libanais en vue d’instaurer un climat des affaires qui favorise la concurrence, notamment en soutenant les partenariats public-privé dans les secteurs d’infrastructures clés. Le secteur privé peut en effet apporter l’expertise et les capitaux nécessaires à l’amélioration de la qualité des services publics et permettre leur financement à long terme », souligne Peter Mousley, chef de programme pour le Machrek à la Banque mondiale et co-responsable du projet.
« Ce projet vise en outre à soutenir les initiatives du Liban pour renforcer la compétitivité des PME. Il s’y emploiera en appuyant la modernisation de certains services, comme les douanes, ce qui aidera les entreprises exportatrices. Et il s’attachera aussi à promouvoir le développement du secteur financier et la création de nouveaux produits financiers afin d’améliorer l’accès au financement des PME et des créateurs d’entreprise. »
« D’autres mesures comprennent la création d’une zone économique spéciale à Tripoli et l’extension des services Internet à haut débit dans les zones rurales, afin d’accroître les débouchés pour les entreprises de ces régions », ajoute Peter Mousley
Ce projet, dont l’objectif général est de favoriser la croissance économique par la création d’emplois, est conforme à la Vision pour la stabilité, la croissance et l’emploi que le gouvernement libanais a présentée lors de la conférence CEDRE qui s’est tenue à Paris, le 6 avril 2018.
« Ce programme, qui comprend également des mesures de renforcement des compétences et d’autres initiatives visant à favoriser l’accès des Libanais à l’emploi, doit doubler le nombre d’emplois permanents créés chaque année pour les jeunes et les femmes du pays, par rapport à la période antérieure au conflit syrien », indique Haneen Sayed, chef de programme pour le développement humain à la Banque mondiale et co-responsable du projet.
Ce nouveau projet porte à 2,3 milliards de dollars les engagements de la Banque mondiale au Liban sous forme de dons, de financements concessionnels et de prêts.