WASHINGTON, 25 mai 2018 – La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit de 70 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* afin d’aider les agriculteurs ivoiriens à recourir davantage aux services numériques et, ainsi, à améliorer leur productivité et leur accès aux marchés.
Le Projet « e-agriculture » en Côte d’Ivoire bénéficiera à quelque 6,1 millions de petits exploitants, qui représentent près d’un quart des 23,7 millions d’habitants que compte le pays.
« Alors que l’agriculture est l’un des piliers de l’économie ivoirienne, assurant 22 % du produit intérieur brut et plus de 75 % des exportations, ce secteur n’a eu que peu d’impact sur la hausse des revenus et la réduction de la pauvreté en milieu rural ces dernières décennies, car il est trop exposé aux aléas des cours internationaux », explique Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. « Ce projet permettra aux agriculteurs d’accéder rapidement à des informations clés pour leur activité, comme notamment les prix sur le marché des semences. Quant aux autorités, elles disposeront de données pour mieux piloter leurs politiques et leurs stratégies en faveur de l’agriculture et du monde rural. »
Ce nouveau projet s’inscrit dans le droit fil du programme national d’investissement agricole et de la stratégie du gouvernement pour l’e-agriculture (2016-19). Il est également conforme au cadre de partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec la Côte d’Ivoire et contribuera directement à la réalisation de deux de ses objectifs en matière d’agriculture et d’infrastructures. Enfin, il servira de test et de référence pour d’autres initiatives de soutien à l’agriculture numérique engagées par les autorités ivoiriennes.
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.