Un total de 45 États, entreprises pétrolières et institutions membres ont maintenant signé l'initiative « Zero Routine Flaring by 2030 ».
Un total de 45 États, entreprises pétrolières et institutions membres ont maintenant signé l'initiative « Zero Routine Flaring by 2030 ».
Paris, 7 décembre 2015 — L’initiative mondiale pour l'élimination totale du torchage dans les sites de production pétrolière du monde obtient désormais l'adhésion de 45 compagnies pétrolières, États et autres entités, soit une économie potentielle d'émissions de 100 millions de tonnes de CO2 par an.
L'initiative Zero Routine Flaring by 2030 compte 20 nouvelles entités participantes depuis son lancement en avril par le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon et le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim. Ensemble, ces 45 entités participantes (a) sont responsables de plus de 40 % des opérations de torchage dans le monde.
« La responsabilité incombe à l'industrie pétrolière et gazière d'éliminer totalement le torchage », déclare Anita Marangoly George, directrice principale du Pôle mondial d'expertise en Énergie et industries extractives à la Banque mondiale. « L'élimination du torchage permet non seulement d'arrêter l'émission de plusieurs tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année, mais également de contribuer à améliorer les conditions de vie des populations vivant à proximité des sites où sont torchés les gaz. Transformés en énergie, les gaz torchés peuvent servir à produire de l'électricité pour éclairer le continent africain. On se demande donc ce que nous attendons ».
Les tous derniers pays et entreprises ayant pris l'engagement de mettre fin au torchage dans les champs pétrolifères actuels et à ne plus du tout entreprendre d'opérations de torchage dans de nouveaux champs sont : l'Allemagne, le Mexique, les Pays-Bas, le Pérou, le Turkménistan, l'État de la Caroline, BP, ETAP (Tunisie), Galp Energia (Portugal), KazMunayGaz (Kazakhstan), Niger Delta Petroleum Resources (Nigéria), l'entreprise indienne Oil and Natural Gas Corporation Limited (ONGC), Seven Energy (Nigéria), Sonangol (Angola) et Wintershall (Allemagne).
Ce groupe rejoint les 25 États, compagnies pétrolières et organismes de développement ayant adhéré à l'initiative dès son lancement et actifs depuis plusieurs mois.
Une partie du gaz associé rejeté parallèlement à la production pétrole étant torchée pour des raisons de nature technique, réglementaire ou économique, environ 140 milliards de mètres cubes de gaz naturel sont brûlés dans des milliers de champs pétrolifères à travers le monde par an, entraînant l'émission de 350 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année.
Alors que les dirigeants du monde participant à la conférence des Nations Unies sur le climat à Paris œuvrent à obtenir un nouvel accord international sur le changement climatique, la décision d'éliminer totalement le torchage apparaît comme une contribution essentielle aux activités d'atténuation. L'initiative Zero Routine Flaring by 2030 cible une source d'émissions relativement facile à identifier et à éliminer. Moins de 20 pays sont responsables de plus de 80 % des gaz torchés.
« À mesure que de plus en plus d'entreprises adhèrent à l'initiative Zero Routine Flaring by 2030, celle-ci se présente comme une norme de fait mondiale du secteur », affirme Bjorn Hamso, chef de programme du Partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés (a) dirigé par la Banque mondiale.
L'initiative incite les entreprises pétrolières à rechercher des solutions économiquement viables pour éliminer le plus rapidement possible leur « stock » actuel de gaz à torcher, au plus tard en 2030, et à prévoir des solutions d'utilisation de nature à éviter le torchage et le rejet de gaz lorsqu'elles exploiteront de nouveaux champs pétroliers.
Consulter le site suivant pour de plus amples informations et pour une liste plus complète des entités participantes : www.worldbank.org/zeroroutineflaring.