Il applaudit la « contribution cruciale » de ce pays au développement
JEDDAH, lundi 2 juin 2014 — Durant sa première visite en Arabie saoudite, le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a mis l’accent sur le rôle de moteur du développement économique mondial et régional joué par le Royaume, en notant l’importance de renforcer les partenariats avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux d’aide au développement et d’accroître l’ampleur du soutien accordé aux pays en transition.
L’Arabie saoudite est membre du G-20. Elle est aussi l’un des principaux actionnaires du Groupe de la Banque mondiale et fournit un généreux appui à l’Association de développement internationale qui accorde des financements concessionnels aux pays à faible revenu, explique M. Kim.
« L’Arabie saoudite contribue de manière cruciale au développement économique régional et mondial parce qu’elle est l’une des grandes sources d’énergie, d’aide publique au développement, d’investissements directs étrangers et d’envois de fonds sur salaires », note M. Kim. « Je suis venu remercier les autorités du Royaume de leur générosité, mais aussi chercher le moyen de renforcer notre partenariat pour aider d’autres pays en transition de la région ainsi que les pays touchés par le tragique conflit qui déchire la Syrie. »
Durant son séjour en Arabie saoudite, M. Kim a également procédé à des échanges de vues sur le partenariat de plus en plus étroit forgé par la Banque mondiale et l’Arabie saoudite pour fournir un appui aux pays les plus pauvres du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie. À cet égard, M. Kim a exprimé sa profonde reconnaissance à l’Arabie saoudite qui collabore étroitement avec la Banque pour aider le Yémen durant son processus de transition.
L’Arabie saoudite a fourni une contribution de 3,25 milliards de dollars en faveur du Yémen (dont un milliard ont été déposés à la Banque centrale du Yémen) pour aider ce dernier à développer son économie. Elle préside, conjointement au Royaume-Uni, le groupe des « Amis du Yémen », qui se compose de pays et d’organisations intergouvernementales désireux d’accompagner le processus de transition. Elle effectue de surcroît d’importantes contributions à l’Association internationale de développement (IDA), qui est l’entité de la Banque mondiale chargée d’aider les pays les plus pauvres de la planète.
Le premier jour de sa brève visite, M. Kim a rencontré le Prince héritier Salman Bin Abdulaziz, le deuxième Prince héritier Muqrin bin Abdulaziz, le ministre des Finances Ibrahim Al-Assaf et de hauts fonctionnaires.
M. Kim s’est rendu à la Banque islamique de développement (BIsD) pour féliciter ses dirigeants à l’occasion du 40e anniversaire de l’ institution et réitérer l’importance du partenariat constitué entre les deux organisations au profit des États membres qu’elles ont en commun.
Le programme du Groupe de la Banque mondiale en Arabie saoudite, qui comprend le Programme de coopération technique est basé sur des services de conseil remboursables dans le cadre desquels la Banque fait bénéficier les ministères et les organismes du pays de ses compétences techniques et du savoir qu’elle a acquis à l’échelle mondiale. Ce programme plurisectoriel vise à appuyer les politiques et programmes dans les domaines de l’emploi, du développement urbain, de la santé, de l’eau, des transports et de la maîtrise de l’énergie. La Société financière internationale poursuit en outre un programme de services-conseil de portée grandissante dans le Royaume.
M. Kim a été accompagné durant ce voyage par Inger Andersen, vice-président de la Banque mondiale pour la Région MENA, et par Mouayed Makhlouf, directeur de la Société financière internationale pour la Région MENA.
Le séjour du président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, en Arabie saoudite, est l’une des trois étapes d’un déplacement qui mènera le président également au Liban et en Jordanie.
À propos du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle essentiel dans les efforts déployés dans le monde pour mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée. Il se compose de cinq institutions : la Banque mondiale, qui regroupe elle-même la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA) ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ces institutions collaborent dans plus de 100 pays pour leur fournir les financements, les conseils et l’ensemble des solutions qui leur permettent de faire face aux défis les plus urgents du développement. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.banquemondiale.org, www.miga.org et ifc.org.