WASHINGTON, 22 mai 2014 - Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd'hui l'octroi d'un don de 10,2 millions de dollars pour aider le Tchad à promouvoir les secteurs de la viande et du lait grâce à l'amélioration des infrastructures, tout en renforçant le climat des affaires et la compétitivité du pays.
« Sachant qu’elle représente la deuxième source de recettes à l’exportation du pays, l’agriculture constitue le secteur non pétrolier le plus prometteur sur le plan de la création d'emplois, de la génération de revenus et de la réduction de la pauvreté, souligne Paul Noumba Um, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. Les secteurs de la viande et du lait, en particulier, pourraient certainement devenir des moteurs importants de la croissance, de la création d'emplois et de la réduction de la pauvreté. »
Le don accordé par l’Association internationale de développement (IDA)* est destiné au Projet d’appui aux chaînes de valeur, dont l’objectif est d’améliorer les procédures d’inscription au registre du commerce, le commerce transfrontalier et les installations de transformation et de conservation du lait et de la viande. Le projet renforcera l'aptitude du secteur privé à répondre à la demande sur le marché intérieur et à faire face à la concurrence sur les marchés régionaux et internationaux. Il s’agira de rationaliser les procédures d'inscription des entreprises au registre du commerce, de mettre en œuvre des réformes pour encourager les exportateurs de bétail à investir dans la production de viande et d’appuyer la recherche de nouveaux débouchés pour les produits laitiers et carnés. Le projet aura notamment pour résultat de renforcer les normes sanitaires et d’hygiène pour ces produits.
« Le projet encouragera le secteur privé à investir dans ces secteurs en soutenant des produits à valeur ajoutée, en renforçant les capacités des petites et moyennes entreprises et en améliorant le cadre des affaires, explique Adja Mansora Dahourou, chef d'équipe du projet pour la Banque mondiale. La création d'emplois compte parmi les autres retombées anticipées de la mise en œuvre de ce projet. Ces emplois directs et indirects permettront de réduire le chômage, en particulier chez les jeunes. »
Les intervenants des filières de la viande et du lait bénéficieront directement de l'amélioration du cadre des affaires qui découlera notamment de la résolution des difficultés d’inscription au registre du commerce. Le projet s'attaquera en outre à la lourdeur des formalités et aux retards qui affectent les échanges transfrontaliers en améliorant l'organisation et la compétitivité des chaînes de valeur.
Par ailleurs, comme les acteurs du secteur laitier sont en majorité des femmes, le projet devrait contribuer à favoriser leur autonomisation, et améliorer en conséquence les conditions de vie de leurs familles et de leurs communautés.
