NEW YORK, le 24 septembre 2012 — Promettant d’aider à résoudre un problème qui touche plus d’un milliard de pauvres, le Président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a annoncé aujourd’hui que la Banque mondiale participerait à l’initiative lancée par l’ONU pour élargir l’accès des pauvres à l’électricité et à des combustibles moins polluants, tout en promouvant l’utilisation des sources d’énergie renouvelables et les économies d’énergie.
M. Kim coprésidera avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, un conseil consultatif multipartite qui définira l’orientation stratégique de l’ [Initiative « Ėnergie durable pour tous, lancée par Ban Ki-moon l’automne dernier. Une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné 2012 Année internationale de l’énergie durable pour tous.
« Ėliminer la pauvreté et assurer un développement durable sont les deux grands défis à relever aujourd’hui. Pour cela, il est essentiel de résoudre le problème de l’énergie », a déclaré M. Kim.
Selon les estimations, 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’électricité et 2,7 milliards doivent utiliser du bois, du charbon de bois, du fumier ou du charbon pour préparer leurs repas et se chauffer.
M. Kim a rendu hommage au Secrétaire général de l’ONU pour sa « vision ambitieuse et sa détermination » à relever le défi. L’initiative appelle les gouvernements, les entreprises et la société civile à atteindre trois objectifs d’ici à 2030 : assurer l’accès universel à l’énergie, notamment à l’électricité et aux combustibles modernes pour la cuisson des aliments et le chauffage ; doubler, de 15 % à 30 %, la proportion de l’électricité produite et consommée provenant de sources d’énergie renouvelables ; et doubler le taux d’amélioration du rendement énergétique.
« Fournir une énergie durable à tous pourrait être la plus grande opportunité du XXIe siècle », a déclaré le Secrétaire général. « L’énergie durable est le fil d’or qui relie la croissance économique, la justice sociale, et un climat et un environnement qui permettent au monde de prospérer. Cette initiative rassemble des gouvernements, des entreprises et la société civile dans un partenariat qui produira des résultats concrets. »
M. Kim a déclaré que le Groupe de la Banque mondiale s’engageait à mobiliser ses connaissances et ses compétences en matière de politiques pour accroître l’impact de son aide financière aux projets énergétiques, qui a dépassé les 8 milliards de dollars pour chacune des deux dernières années.
En particulier, le Groupe de la Banque fournira une assistance technique à plusieurs pays pour les aider à mettre sur pied des programmes d’élargissement de l’accès à l’énergie. Il s’emploiera également à mobiliser des ressources supplémentaires auprès d’autres sources, à raison de deux dollars au moins pour chaque dollar fourni par la Banque mondiale. Il collaborera avec des institutions multilatérales, des organismes bilatéraux et des investisseurs privés pour mobiliser d’autres financements.
« Il s’agit d’une grande alliance, comme celle forgée autour des objectifs de développement pour le Millénaire », a déclaré M. Kim. « Les bailleurs de fonds, les pays à revenu intermédiaire et les pays à faible revenu prennent tous des engagements correspondant à leurs capacités et à leurs ressources. Chaque pays, chaque entreprise, chaque organisation et chaque secteur d’activité apporte une contribution spécifique — que ce soit des financements supplémentaires, de nouvelles mesures d’incitation, des méthodes ou des technologies nouvelles, ou de nouveaux partenariats. »”
À ce jour, 61 pays ont adhéré à l’initiative, et entreprises, investisseurs et donateurs ont engagé un montant total de 50 milliards de dollars pour atteindre les trois objectifs de l’initiative.