WASHINGTON, le 20 avril 2010 — Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui que celle-ci ouvre grand les portes de ses bases de données statistiques et qu’elle incite la communauté internationale à utiliser ces données pour créer de nouvelles applications et solutions afin d’aider les personnes pauvres dans les pays en développement.
Conscient du caractère essentiel de la transparence et de la responsabilisation pour le développement, le Groupe de la Banque mondiale offre désormais un accès libre, ouvert et facile à ses données complètes sur les niveaux de vie dans le monde : quelque 2 000 indicateurs, dont des centaines qui remontent 50 ans en arrière. En plus de l’anglais, les données seront disponibles en arabe, en français et en espagnol.
« Je crois qu’il est important de rendre les données et le savoir de la Banque mondiale disponibles à tous », a dit le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick. « Les statistiques racontent l’histoire des personnes vivant dans les pays en développement et les pays émergents, et elles peuvent donc jouer un rôle important dans la lutte contre la pauvreté. Ces statistiques peuvent désormais être consultées facilement sur le Web par tous les utilisateurs et elles peuvent servir à mettre au point de nouvelles applications pour le développement. »
Dans les mois à venir, la Banque mondiale lancera également une compétition d’« Applications pour le développement » pour mettre la communauté mondiale au défi de créer des outils, des applications et des applications composites en utilisant les données de la Banque mondiale. Cette compétition aura pour but de permettre la production de meilleurs outils pour comprendre le développement.
Cette nouvelle initiative de données ouvertes coïncide avec le lancement des Indicateurs du développement dans le monde (WDI) 2010, la ressource de données la plus populaire de la Banque mondiale. Outre donner un libre accès aux Indicateurs de développement dans le monde qui compte près de 1 000 indicateurs, l’initiative met également à disposition de tous les bases des données de Global Development Finance, les indicateurs sur le développement en Afrique, de Global Economic Monitor, et des indicateurs du rapport Doing Business.
Un plus grand accès à ces données permettra aux décideurs politiques, aux chercheurs et à la société civile de suivre l’impact des politiques, de mettre au point de nouvelles solutions et de mesurer avec plus de précision les améliorations.
Les utilisateurs sont encouragés à faire part de leurs commentaires et suggestions et à faire usage des données au moyen de nouveaux outils et de nouvelles applications.
Cette initiative de partage de savoir sera suivie en juillet 2010 par le lancement de la nouvelle Politique d’accès à l’information de la Banque mondiale qui rendra disponible un éventail encore plus vaste de rapports, de documents et d’informations.