Yacouba Lido est éleveur à Galo, un village de la commune de Sapouy située à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il possède un cheptel de plusieurs centaines de bovins. Auparavant, lorsqu’il devait les faire vacciner, lui et ses autres frères pasteurs n’avaient d’autre choix que de couper des arbres pour réaliser des parcs de vaccination en bois.
« Sans parc de vaccination il est impossible de vacciner des centaines d’animaux en une journée. Autrefois pour réaliser un seul parc de vaccination, il nous fallait couper au moins 400 pieds de grands arbres. Pourtant l’abattage non contrôlé et non autorisé des arbres est interdit. Nous étions donc tout le temps en conflit avec les agents des eaux et forêts », explique Yacouba.