Cyprian Syeunda a obtenu avec brio un master en sciences et technologies de l’alimentation au Centre d’excellence en agriculture durable et gestion agroindustrielle du Kenya. Nommé « meilleur étudiant de master », il a déjà publié des articles dans une revue internationale réputée. Cyprian va maintenant rejoindre l’université A&M du Texas, aux États-Unis, qui lui a accordé une bourse pour effectuer un doctorat en sciences de l’alimentation et de la nutrition.
« Nous avons contribué à cette excellence et sommes reconnaissants à la Banque mondiale d’avoir rendu cela possible grâce à ses financements. Sans cette aide, je n’aurais sans doute pas pu atteindre un tel niveau », explique Cyprian Syeunda, titulaire d’un master en sciences et technologies de l’alimentation.
Le jeune étudiant est l’un des bénéficiaires du projet de Centres universitaires d’excellence en Afrique de l’Est et australe (CEAII), soutenu par l’IDA. Ce projet a pour vocation de consolider plusieurs centres de recherche universitaires choisis pour offrir un enseignement supérieur de qualité et développer des capacités de recherche collaboratives et ouvertes sur le monde dans l’ensemble de la région.
Il entend combler une lacune, car les pays d’Afrique de l’Est et australe ne sont pas parvenus à former un nombre suffisant de diplômés du supérieur ayant les qualités nécessaires pour développer et diversifier les économies régionales. Malgré la hausse des inscriptions dans les universités depuis une vingtaine d’années, la région est à la traîne en ce qui concerne le nombre de diplômés en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) et sa capacité à produire une recherche appliquée aux enjeux locaux.
Le nombre de femmes inscrites à l’université (dans le total des effectifs) est en outre très faible. Il est inférieur à 1 % au Malawi et de 4 % en Éthiopie.