L'Inde a réalisé des progrès notables en matière d’allongement de l'espérance de vie, de réduction de la mortalité maternelle et infantile et d'autres priorités sanitaires. Toutefois, le pays n'a pas atteint certains objectifs nationaux et internationaux. Il existe par ailleurs de grandes disparités d'un État à l'autre en ce qui concerne l’état de santé de la population et la performance des systèmes de santé.
Pour contribuer à la transformation de ce secteur, la NITI Aayog (Institution nationale pour la transformation de l’Inde), en collaboration avec la Banque mondiale et le ministère indien de la Santé et de la Protection de la famille, a entrepris d’élaborer un indice de santé. Il s’agit là d’un exercice systématique sans précédent qui permettra de suivre, année après année, l’évolution des résultats sanitaires et de performance des systèmes de santé dans les États et territoires de l'Union.
L'indice de santé classe les États en fonction de plusieurs indicateurs tels que le taux de mortalité néonatale (décès survenant dans les 28 premiers jours de la vie), la couverture vaccinale, le taux de succès du traitement des cas confirmés de tuberculose, la stabilité de l’affectation des principaux gestionnaires, les postes de médecins et de spécialistes vacants dans les établissements de santé, ou encore le fonctionnement des centres de santé primaire, des antennes de premier échelon et des unités de soins cardiaques.
Un double objectif
L'objectif de l'indice de santé n'est pas seulement de classer les États en fonction de leur performance générale, mais aussi selon la progression de leur performance annuelle, car ce sont les progrès cumulés des États et des territoires de l'Union qui définiront le destin de l'Inde. Afin de comparer des entités similaires, les États et territoires ont été classés en trois catégories, à savoir les grands États, les petits États et les territoires de l'Union.