Au Liban, où le taux de chômage avoisine les 34 % et la demande en main-d’œuvre éduquée mais inexpérimentée est faible, les titulaires d’un diplôme supérieur mettent souvent un an en moyenne avant de trouver un emploi. L’instabilité politique et le contexte économique incertain restreignent les opportunités offertes aux demandeurs d’emploi, ce qui entraîne un exil important des diplômés, avec un taux d’émigration de 40 % chez les hommes et de 30 % chez les femmes.
Afin d’enrayer la fuite des jeunes cerveaux libanais et d’exploiter ce capital humain, le pays a lancé des initiatives visant à stimuler la création d’emplois : promotion de l’entrepreneuriat, accompagnement de start-up ou encore établissement de partenariats avec le secteur privé et l’université. Cependant, le Liban peine toujours à créer un environnement qui susciterait l’enthousiasme chez les jeunes et les intégrerait dans un contexte mondial d’innovation et de technologie. Un nombre de choses simples pourraient mieux motiver les jeunes telles que du mentorat, de la coordination, du financement et de l’information.
Dans ce contexte, l’accès mobile à l’Internet ouvre la porte des marchés internationaux aux start-up et stimule l’entrepreneuriat en affranchissant les acteurs des contraintes locales. L’Internet mobile réduit aussi les coûts de transaction liés aux nouveaux produits et services, ainsi que le risque inhérent à toute création d’entreprise. C’est un instrument qui peut aider les étudiants du supérieur, les entrepreneurs et les entreprises libanaises à développer leurs compétences.