Lorsque ses parents sont au travail et ses petites sœurs à l’école, Samir étale ses essais de design sur la table de la salle à manger familiale. Sinon, il s’installe dans sa « zone d’activité professionnelle », installée dans sa chambre à coucher...
Samir (le nom a été changé) s’est mis à la conception de sites web afin de couvrir les frais de sa formation pour devenir pilote professionnel. Il s’est associé à deux camarades d’université et, ensemble, les trois anciens étudiants en marketing et web design offrent des services en publicité.
Dans ce secteur encombré, ils veillent à maintenir compétitifs leurs tarifs et travaillent tous de chez eux. Il y a quelques mois, ils facturaient leurs services dans une fourchette comprise entre 600 et 1 200 dinars (soit 350-710 dollars).
Au départ, leur petit business n’était pas déclaré : ils travaillaient dans la « clandestinité », raconte Samir, avant d’ajouter fièrement qu’ils avaient pour clients des « entreprises convenables » et que leur activité était profitable.