Alors qu’ils se réunissent cette semaine au Mexique, les pays membres du Fonds mondial pour l’environnement (FEM) et ses instances dirigeantes sont investis d’un solide mandat : avec des promesses d’aide qui ont atteint un volume record de près de 4,5 milliards de dollars, ils ont pour mission d’accompagner les efforts déployés par les pays en développement pour prévenir la détérioration de l’environnement mondial.
Le Groupe de la Banque mondiale a contribué à la création du FEM il y a plus de vingt ans et en constitue l’un des plus anciens partenaires. Dans le cadre de cette coopération, il aide les pays à s’attaquer à la complexité des risques environnementaux qui menacent la planète : faire face aux effets du changement climatique, endiguer l’amenuisement de la diversité biologique, revitaliser les eaux internationales, juguler la dégradation des terres et la désertification ou encore éliminer la prolifération des polluants organiques persistants et des substances chimiques toxiques comme le mercure
Les aides financières du FEM acheminées par l’entremise du Groupe de la Banque mondiale ont aidé la Chine à développer les marchés de l’énergie renouvelable et à planifier l’aménagement de villes « climato-intelligentes ». À Shanghai, par exemple, un projet favorise la conception d’un quartier à faible émission de carbone, où l’on rénove les bâtiments pour en faire des immeubles à énergies vertes et sans émissions. Le financement du FEM, qui se chiffre à 4,3 millions de dollars, est étayé par un prêt de 100 millions de dollars de la Banque mondiale.
En Afrique et en Europe de l’Est, les concours financiers du FEM ont aidé à éliminer des stocks de pesticides et d’autres produits chimiques dangereux. Un programme entrepris à Vanuatu, État insulaire du Pacifique fortement exposé aux catastrophes naturelles, a obtenu un soutien additionnel du Fonds pour les pays les moins avancés (LDCF) et de la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR) afin de mieux renforcer la résilience des collectivités et de l’agriculture aux changements climatiques et de développer la préparation aux catastrophes.
Ce ne sont là que quelques exemples du programme de travail Banque mondiale/FEM (a) décrit plus en détail dans une nouvelle publication intitulée When Foundational Acts Generate Significant Impacts (a). Depuis son lancement en 1991, ce programme a mis en chantier plus de 790 projets dans 120 pays.