WASHINGTON, le 25 juillet 2013 — Au Kenya, le fait d’accorder une aide financière aux élèves du secondaire et de mieux les informer sur certains métiers comme la mécanique et la conduite, encourage plus de femmes à se tourner vers ce type d’emplois lucratifs, traditionnellement réservés aux hommes.
Au Rwanda, la sécurisation des droits fonciers a incité les femmes propriétaires de terres à augmenter de 18 pour cent leurs investissements en matière de conservation du sol, soit deux fois plus que les sommes investies dans ce domaine par leurs homologues masculins.
En Ouganda, un programme d’apprentissage ciblant les adolescentes centré sur les compétences et la santé a permis de diminuer de manière efficace les comportements sexuels à risque.
Ces changements positifs dans la vie des femmes et de leurs communautés n’améliorent pas uniquement leur vie quotidienne. Ils soulignent également l’étendue de l’impact des programmes de développement innovateurs qui peuvent être déployés à plus grande échelle.
Les évaluations d’impact, une catégorie d’études de la Banque mondiale qui se développe rapidement, font en sorte d’établir un lien entre ce type de résultats et la conception de politiques et programmes répondant aux défis du développement.
Selon David Evans, économiste principal, chargé de l’évaluation d’impact pour la région Afrique de la Banque mondiale, « l’évaluation d’impact apporte des données objectives et des preuves rigoureuses qui permettent aux professionnels du développement de mesurer l’impact de leurs interventions et des politiques de développement. En mesurant les relations de cause à effet, les évaluations d’impact nous indiquent si l’on doit déployer un programme à plus grande échelle et comment l’améliorer».
Grâce à son laboratoire d’innovation pour l’égalité des genres, la Banque mondiale utilise actuellement les évaluations d’impact pour améliorer la vie des Africaines. Le travail du laboratoire intègrera progressivement la recherche sur ce thème à tous les champs d’action la Banque.