Le Plan d’action pour la parité hommes-femmes a financé trois ateliers régionaux auxquels ont participé quelque 200 agents de la Banque mondiale membres du Réseau du développement durable (SDN) ainsi que des représentants d’autres banques multilatérales de développement et des participants nationaux, tous visant l’objectif commun de renforcer leurs capacités d’intégrer la dimension parité hommes-femmes dans les projets d’infrastructure.
Élargissement de l’accès, qualité des services et fiabilité de l’infrastructure de base, tels sont les éléments clés nécessaires pour réduire le temps que les femmes consacrent aux tâches ménagères et communautaires, et pour accroître les opportunités économiques auxquelles elles peuvent aspirer.
C’est à cette fin que la Banque a organisé les trois ateliers régionaux au titre du GAP. Cet effort de renforcement des capacités était particulièrement important, eu égard là l’accroissement des investissements consentis aux infrastructures, soit environ 40 % des engagements de la Banque en 2010.
Deux années de suite, le GAP a permis de financer le renforcement des capacités d’agents appartenant à d’autres banques multilatérales de développement et de partenaires issus de pays clients. Organisé à Manille aux Philippines en 2008, le premier atelier a réuni des participants d’Asie du Sud et d’Asie de l’Est. Des projets exemplaires ont étés présentés comme des modèles à suivre en matière d’intégration de la dimension parité hommes-femmes dans les projets et les participants ont entrepris des exercices de remue-méninges sur les voies et moyens d’établir la meilleure plateforme possible pour aller de l’avant.
L’année suivante, l’évènement a été déplacé à Lima au Pérou où se sont retrouvés plus de 100 agents et participants venus de 20 pays clients d’Amérique latine et des Caraïbes. Le séminaire de Lima a mis en lumière l’importance des aspects ci-après :
L’engagement de l’État à l’égard de l’égalité des sexes en tant que politique d’emploi dans les secteurs liés à l’infrastructure ; la consultation des hommes et des femmes, et l’implication des uns et des autres dans la préparation et l’exécution de projet ; et l’amélioration du suivi et évaluation des résultats relatifs à la parité hommes-femmes dans l’optique d’enrichir les politiques.
Au mois de mars de cette année, les spécialistes de l’infrastructure se sont réunis à Addis-Abeba en Éthiopie pour partager leurs expériences et leurs connaissances sur l’intégration de la dimension parité hommes-femmes dans les projets d’infrastructure. Cet évènement a été abrité conjointement par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, et parrainé par l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et le ministère fédéral allemand chargé de la coopération économique et du développement (GTZ). Quelque 120 spécialistes de l’infrastructure venant de plus de 30 pays ont participé à l’atelier et étudié les moyens d’intégrer les questions de parité hommes-femmes dans les secteurs suivants : l’approvisionnement en eau et l’assainissement, le transport, l’irrigation et l’énergie.