- En l’espace de sept ans, le Groupe de la Banque mondiale a porté le volume de ses financements climatiques de 10,9 milliards de dollars (a) (exercice 2016) à 31,7 milliards (ex. 2022). Ce montant fait de notre institution la plus importante source de financement multilatérale pour l’action climatique dans les pays en développement.
- À l’heure actuelle, plus de 90 % des projets de la Banque mondiale (BIRD et IDA) ont une composante climatique. Cette proportion s'élevait à 37 % seulement au début de notre premier Plan d’action sur le changement climatique (2015-2020) ; au terme de ce plan quinquennal, en 2020, elle avait atteint 78 %. Cette hausse des financements climatiques est le fruit d’un effort vigoureux pour intégrer l’enjeu du climat dans tous les investissements et les opérations du Groupe.
- Le Groupe de la Banque mondiale s'est fixé pour objectif de consacrer en moyenne 35 % de ses financements à l'action climatique, ce qui correspond à une moyenne de 25 milliards de dollars (a) chaque année, sur une période de cinq ans — il continuera de s’attacher en même temps à financer des projets dans un large éventail de secteurs qui génèrent généralement peu, voire pas du tout, de co-bénéfices climatiques, tels que l’achat de vaccins.
- Le montant des financements climatiques est calculé selon la méthodologie commune convenue entre les banques multilatérales de développement , qui ne prend en compte dans un projet que la part des financements directement liés à l'action climatique. Supposons qu’un projet s’attache à renforcer la résilience globale d’une route pour lui permettre de résister à des pluies diluviennes ou des ondes de tempête. Le projet dans son ensemble aura beau être totalement « à l’épreuve du climat », seule la part des financements dédiée aux travaux de drainage sera considérée comme relevant d’un financement climatique.
- Le niveau de financement climatique associé à un projet est évalué et finalisé lorsque celui-ci est soumis à l’approbation du Conseil des administrateurs. Tout au long du cycle d’élaboration d’un projet, la cellule Changement climatique de la Banque mondiale collabore avec l’équipe de projet, des experts sectoriels et l’ensemble des services d’appui pour veiller à la prise en compte des enjeux climatiques dans la définition du projet.
- Notre processus interne de consultation et d’examen, très rigoureux, garantit l’application cohérente de cette méthodologie. Nous publions chaque année une liste de tous les projets qui ont reçu un label « financement climatique » (ou « co-bénéfice » climatique). La liste la plus récente concerne l’exercice 2021 (a).
- En plus de mesurer les contributions en faveur de l'action climatique, de nouveaux indicateurs cherchent à quantifier les impacts et les résultats de nos projets sur le plan du climat. Tous les projets avec au moins 20 % de co-bénéfices climatiques comportent désormais un indicateur (inclus dans le cadre de résultats) qui garantit un suivi de l’impact du projet sur le climat tout au long de sa mise en œuvre.
Photo: Meriem Gray/World Bank