La mise en œuvre d’actions climatiques porteuses de transformations est essentielle au développement et elle est indispensable pour accompagner les populations les plus pauvres, qui sont les plus durement touchées par les dérèglements du climat. Le financement de ces actions est rendu d’autant plus difficile aujourd’hui que les pays sont confrontés à de fortes contraintes budgétaires.
Le saviez-vous ?
1. Le Groupe de la Banque mondiale a mobilisé un montant record de 31,7 milliards de dollars au cours de l'exercice 2022 pour aider les pays à faire face au changement climatique. Il s'agit d'une augmentation de 19 % par rapport au montant déjà historique de 26,6 milliards de dollars atteint au cours de l'exercice précédent.
2. Le Groupe de la Banque mondiale demeure le plus grand bailleur de fonds multilatéral en faveur de l'action climatique dans les pays en développement.
3. Les investissements dans l'action climatique au cours de l'exercice 2022 se sont élevés à 36 % du total des financements du Groupe de la Banque mondiale, soit un chiffre supérieur à l’objectif fixé dans le Plan d'action sur le changement climatique pour 2021-2025, qui prévoit de consacrer en moyenne 35 % des financements de l'institution à l'action climatique.
4. Ensemble, la BIRD et l'IDA ont fourni 26,2 milliards de dollars de financements climatiques au cours de l'exercice 2022.
5. Le renforcement de la résilience aux chocs climatiques est une priorité. Près de la moitié des financements climatiques de la Banque — soit 12,9 milliards— ont été destinés à des investissements dans l'adaptation et la résilience.
6. IFC, la branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, a débloqué un montant sans précédent de 4,4 milliards de dollars en financements climatiques et a levé 3,3 milliards de dollars supplémentaires auprès d'autres bailleurs de fonds.
7. La MIGA, l'institution du Groupe spécialisée dans le rehaussement du crédit et l’assurance contre les risques politiques, a consacré 1,1 milliard de dollars au financement de l'action climatique sur l'exercice 2022.
8. La création de nouveaux rapports nationaux sur le climat et le développement (CCDR) (a) témoigne des initiatives prises par la Banque afin d'aider les pays à intégrer leurs objectifs climatiques et de développement et à prioriser les mesures les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et accélérer l'adaptation.
9. Le montant des financements climatiques apportés par le Groupe de la Banque mondiale est calculé selon la méthodologie commune convenue entre les banques multilatérales de développement (a) : il correspond uniquement à la part des financements directement liés à l'action climatique dans tous les projets du Groupe.
10. La Banque mondiale publie pour la première fois dans son rapport annuel 2022 des informations conformément aux directives formulées par le Groupe de travail sur l’information financière relative au changement climatique (GIFCC), emboîtant ainsi le pas à IFC et la MIGA, qui s’y réfèrent respectivement depuis les exercices 2018 et 2021.