Ces dernières années, le monde a été confronté à des crises simultanées comme la pandémie mondiale, les effets de plus en plus marqués du changement climatique et les conflits en cours dans de nombreux pays et régions. Ces situations d'urgence ont mobilisé des réponses massives de la part des gouvernements et de la communauté mondiale, tant par des mesures immédiates que par des investissements afin de parvenir à des solutions à plus long terme.
L'impact et les résultats de ces mesures seront déterminés dans une large mesure par la qualité du déploiement des ressources. Il faudra donc que les fonds mis à disposition pour ces réponses soient utilisés de manière efficiente, efficace et aux fins prévues.
La corruption, avec ses conséquences réelles sur la vie des populations, compromet ces efforts. L’impact disproportionné de la corruption sur les pauvres et les plus vulnérables est ressenti à travers l’augmentation des coûts et la réduction de l'accès aux services de santé, d'éducation et de justice. Les paiements non officiels des services peuvent avoir un effet particulièrement pernicieux sur les pauvres, qui voient un pourcentage plus important de leurs revenus absorbé par le paiement de pots-de-vin. En outre, la corruption restreint les investissements dans le secteur privé, avec les conséquences qui impactent la croissance et l'emploi. Plus encore, la corruption détruit la confiance dans le gouvernement, fragilise le contrat social, et peut contribuer à perpétuer les inégalités et le mécontentement qui, dans certains contextes, conduisent à la fragilité, à l'extrémisme violent et aux conflits.
En parallèle, les progrès technologiques ont fait évoluer certaines caractéristiques des risques de corruption, en facilitant notamment les flux de fonds transfrontaliers illicites et en dissimulant l'identité des personne, ce qui permet aux individus corrompus d'agir en toute impunité. Compte tenu de ces tendances, il est clair qu'il faudra renforcer la collaboration dans le domaine de la lutte contre la corruption et créer des coalitions qui défendent les principes de la transparence et la responsabilité dans la société et qui soutiennent la mise en place d'institutions compétentes chargées de mettre en œuvre les programmes de lutte contre la corruption.
La lutte contre la corruption nécessite la participation de tous les acteurs de la société, qu'il s'agisse du gouvernement, de la société civile ou du secteur privé. Les jeunes peuvent également jouer un rôle dans la sensibilisation et la dénonciation de la corruption.
En vue de trouver une solution commune à un défi commun, nous aimerions également connaître le point de vue de la jeunesse africaine sur les défis de la corruption. Basé sur la situation qui prévaut dans votre pays, veuillez répondre à la question suivante :
Comment les jeunes peuvent-ils œuvrer de concert avec leurs gouvernements, les universités et les organisations de la société civile pour s'élever contre la corruption et contrer les effets négatifs qu'elle fait peser sur la société ?