Cet événement marque le début d'une série d’échanges exceptionnels avec des acteurs de premier plan — décideurs de haut niveau, responsables politiques, autorités de réglementation, dirigeants d’entreprises du secteur privé ou influenceurs — qui permettront d’ouvrir les débats sur l’avenir de la protection sociale dans la région MENA et sur la manière financièrement viable d’apporter une protection aux personnes démunies si besoin est.
« Il faut impérativement repenser la protection sociale dans la région MENA. Le souci constant de l’innovation, de l’apprentissage et du partage d’expériences dans la conception et la mise en œuvre des mesures de protection sociale sera déterminant pour dessiner les contours de la nouvelle normalité dans la région. »
– Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord
La pandémie de COVID-19 a révélé crûment la nécessité pour les pays de la région MENA de disposer de systèmes de protection sociale adaptatifs, inclusifs et viables. En l’absence de réformes, ces systèmes seront de plus en plus déconnectés des réalités de demain, avec, pour corollaire, une érosion continue du contrat social, notamment en raison d’un manque de soutien des habitants de la region MENA envers leurs gouvernements, une réalité désormais intenable pour ces derniers.
Alors qu’ils réfléchissent à la relance de leurs économies, ces mêmes gouvernements doivent également trouver des solutions pour retisser le contrat social et assurer une protection sociale équitable, transparente et durable pour tous.
La Banque mondiale, qui soutient les systèmes de protection sociale des pays de la région MENA depuis plusieurs années, a rapidement accentué son appui face à la pandémie. Elle compte désormais des projets de protection sociale dans chaque pays de la région avec, au total, 15 opérations en cours pour une enveloppe globale de 3,7 milliards de dollars, sachant que deux autres projets sont prévus cette année, pour un montant de 315 millions de dollars.