Bien que l'espérance de vie ait augmenté entre 1990 et 2015, Haïti reste confronté à de nombreux défis pour le système de santé. L'accès aux soins de santé primaires et préventifs demeure faible, en particulier parmi les plus démunis. La mortalité infantile et maternelle est encore 3 à 5 fois supérieure à la moyenne régionale, et seulement 68 pour cent des enfants de moins de 24 mois ont reçu les trois vaccins pour prévenir la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, comparé à 80 pour cent dans les pays de revenu économique similaire.
À 13 $ par habitant par an, les dépenses publiques en santé sont inférieures à la moyenne des pays à faible revenu. Par ailleurs, plus de la moitié de toutes les dépenses de santé sont allouées à des soins curatifs plutôt que préventifs : Haïti possède de nombreux hôpitaux sous-équipés, mais seulement 0,3 dispensaires pour 10 000 personnes.
Le rapport propose plusieurs options afin de « mieux dépenser pour mieux soigner » : Une meilleure couverture sanitaire pour les plus démunis va requérir une augmentation des dépenses publiques pour la santé et une meilleure utilisation des ressources existantes. Les soins de santé primaires doivent être priorisés et l'élimination des barrières financières et géographiques permettront d’accroître l'accès à des soins de qualité.
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