Sur la base d’une simulation de l'indice du capital humain (ICH), un enfant né à Djibouti en 2022 n’atteindra que 41 % (ICH de 0,41) de son plein potentiel de capital humain à l’âge de 18 ans, ce qui signifie que 59 % des talents à Djibouti restent inexploités, mettant en évidence une occasion manquée d’améliorer la productivité et d’exploiter le capital humain en tant que moteur de croissance et de développement. En examinant l’ICH de Djibouti à travers ses trois composantes (survie de l’enfant, éducation, santé), on constate que les faibles résultats en matière de survie de l’enfant et d’apprentissage sont les principaux facteurs déterminant du score. L’augmentation des investissements dans la petite enfance est le meilleur investissement que Djibouti puisse faire pour renforcer son capital humain et jeter les bases du bien-être et de la productivité future de ses enfants et de ses citoyens. Les interventions de développement de la petite enfance (DPE) à Djibouti n’en sont qu’à leurs débuts, mais elles se développent et peuvent être stimulées par des augmentations progressives du financement afin d’accroître l’accès, la couverture et la qualité des services essentiels pour les familles avec de jeunes enfants et d’améliorer les résultats en matière de DPE. Les années d’adolescence offrent également l'occasion d’accroître l’accumulation et l’utilisation du capital humain. Il s’agit d’une période cruciale au cours de laquelle les interventions et les investissements en faveur des adolescentes pourraient permettre d’exploiter ce potentiel et d’obtenir des retours sur investissement plus élevés.
- Revue du capital humain de Djibouti (le rapport complet au format PDF)