Le Groupe de la Banque mondiale renouvelle son approche du savoir, en s’attachant à ce que les meilleures connaissances internationales puissent être mises au service du développement, étayer des projets susceptibles d’être transposés à plus grande échelle ou ailleurs, et nourrir les conversations mondiales. Les efforts déployés par le Groupe en vue de devenir « une Banque meilleure » supposent notamment d'améliorer ses modes de collecte, de stockage et de partage du savoir, de manière à mettre à la disposition des pays les meilleures connaissances et solutions, et les aider ainsi à retrouver le cap vers leurs objectifs de développement.
Le nouveau Pacte pour le savoir et les connaissances (a) présente en détail cette approche, en mettant l’accent sur quatre domaines : des produits nouveaux et actualisés, des partenariats stratégiques, des processus d’apprentissage renforcés, et des systèmes à la pointe de l’innovation.
La Banque mondiale a toujours joué un rôle de premier plan dans la production et l’échange de connaissances, mais cette initiative revêt une importance toute particulière à plusieurs titres :
- Premièrement, les défis auxquels les clients sont confrontés aujourd’hui sont complexes et interdépendants.
- Deuxièmement, le Pacte pour le savoir répond à la nécessité de devenir une Banque plus grande, plus agile et plus efficace : accroître son assise va de pair avec la place accrue accordée aux connaissances.
- Troisièmement, les progrès technologiques rapides, en particulier dans le domaine de l’intelligence artificielle, offrent des perspectives inédites de développement à grande vitesse et à grande échelle.
Face à ces enjeux, le Pacte pour le savoir préconise de renforcer les flux de connaissances, d’améliorer la qualité et la pertinence du travail de recherche et d'analyse, d’investir dans les données fondamentales et les systèmes statistiques nationaux, et de tirer parti des nouvelles technologies.
Les connaissances étaient auparavant inégalement réparties, et les partenariats principalement axés sur le « Nord global ». En raison du volume de rapports et de données, il était souvent difficile pour les clients d’accéder rapidement à des solutions, tandis qu’ils ne disposaient que d’une offre limitée en matière de développement numérique.
La nouvelle Banque du savoir répond à ces problématiques et à bien d’autres encore.
Fort de son capital de savoir et d'expérience, mais aussi de celui acquis par les pays et les partenaires, le Groupe de la Banque mondiale diffusera auprès de ses clients les connaissances les plus récentes qui les aideront à atteindre leurs objectifs de développement. Il s’y emploiera en faisant en sorte que ces connaissances soient davantage à la portée de tous grâce au levier de la technologie, et que l’institution soit plus abordable, plus accessible et plus compréhensible.
Depuis le lancement du Pacte au mois de mai, cette approche renouvelée du savoir se décline selon les axes suivants :
Favoriser l’accessibilité des données à travers la nouvelle initiative data360, une plateforme conviviale qui intégrera des données et des connaissances issues notamment des travaux du Groupe de la Banque mondiale, de ses pays clients et de ses partenaires, et dont l’administration sera assurée par ses équipes techniques.
Forger des partenariats stratégiques, en privilégiant l'initiative des pays clients et en valorisant cette source fertile d’enseignements précieux et de stratégies de développement. Une nouvelle charte des partenariats soutient cet effort.
Développer l’apprentissage et l’échange de connaissances dans le cadre de la nouvelle Académie du Groupe de la Banque mondiale, en faisant du renforcement des capacités et des compétences l’un des services essentiels offerts par l'institution à ses clients.
Accélérer la transformation numérique des pays en fournissant des orientations stratégiques et une assistance technique, en facilitant l’accès aux services numériques et en assurant des travaux analytiques de pointe et un leadership intellectuel dans ce domaine.
Veiller à ce que le savoir continue d’être au cœur de toutes les activités de l'institution, qu’il s’agisse de ses financements, de ses partenariats, de ses conseils sur les politiques à mener ou de son pouvoir de mobilisation. Selon les enquêtes menées auprès des pays et des partenaires, les apports en savoirs du Groupe de la Banque mondiale sont considérés comme une dimension essentielle de sa valeur ajoutée, aussi précieuse que les financements.
En juillet, le Groupe de la Banque mondiale instituera une nouvelle vice-présidence dédiée au numérique. Ses plateformes de données font également l’objet d’un processus de simplification, tandis que sont lancés de nouveaux produits et partenariats plus stratégiques, avec le souci permanent d’optimiser les efforts déployés en exploitant les meilleures technologies disponibles.
Le Groupe de la Banque mondiale s'attachera à améliorer le partage mutuel des connaissances, du savoir-faire et des solutions avec ses partenaires et ses pays clients dans le monde entier, avec l'objectif ultime de bâtir une institution qui sera à même d’identifier, produire et mettre en œuvre les meilleures stratégies de développement.