WASHINGTON, 11 juillet 2017 – Le Rwanda s’impose aujourd’hui comme l’une des premières destinations du tourisme d’affaires en Afrique de l’Est, grâce aux efforts du gouvernement rwandais, appuyé par ses partenaires de développement, pour renforcer et développer la place du secteur privé dans ce secteur.
Le pôle mondial d’expertise en Commerce et compétitivité du Groupe de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (IFC) a lancé en 2012 le Projet de soutien de la compétitivité et de la gouvernance (G4C), qui a débouché sur la création du Bureau des congrès du Rwanda, en 2014. Le Groupe de la Banque mondiale, qui a apporté 1,2 million de dollars d’assistance technique au département Tourisme et conservation du Rwanda, et les autorités rwandaises se sont appuyés sur ce nouvel instrument pour promouvoir le pays comme destination privilégiée des réunions d’affaires auprès de clients régionaux et internationaux.
Depuis, ce segment dynamique du tourisme, mieux connu par les professionnels sous son acronyme en anglais « MICE » pour meetings, incentives, conferences, and events, connaît un essor considérable. En 2016, le Rwanda a accueilli plus de 40 conférences internationales, le Bureau des congrès organisant directement plusieurs manifestations de haut niveau : Forum économique mondial, Sommet mondial sur l’investissement en Afrique, Sommet de l’Union africaine et Forum africain de l’investissement hôtelier. Il est également intervenu lors de manifestations de l’AFREXIMBANK et de l’Académie mondiale des sciences, ainsi que pour la convention continentale annuelle de Coca Cola.
Cette recrudescence de réunions, de conventions et de manifestations depuis la création du Bureau des congrès a induit une hausse des recettes, qui ont dépassé 37 millions de dollars en 2015 et atteint 47 millions de dollars en 2016. En 2017, le tourisme d’affaires dans le pays devrait rapporter 64 millions de dollars.
« Le travail du projet G4C avec le Bureau des congrès pour développer le tourisme d’affaires a eu d’immenses répercussions », se réjouit Jean-Louis Uwitonze, directeur général de l’unité d’exécution du projet au ministère du Commerce et de l’Industrie. « Après la clôture du projet, le Conseil de développement du Rwanda continuera de mobiliser ses propres ressources pour garantir la pérennité des réformes. »