WASHINGTON, 19 septembre 2024 - La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le Projet de protection du capital humain, d’un montant de 100,4 millions de dollars, visant à appuyer les efforts du gouvernement pour la fourniture de services sociaux de base au Burkina Faso.
Dans le secteur de la santé, cette nouvelle opération permettra d'améliorer l’accès aux prestations de services grâce notamment au financement (i) de la gratuité des soins de santé pour garantir la prise en compte des besoins de santé des femmes et des enfants ; (ii) des coûts d'exploitation des hôpitaux et des centres de santé pour leur permettre de fonctionner à leur plein potentiel et prendre en charge davantage de patients ; (iii) des vaccins pour renforcer le système immunitaire des enfants.
Dans le secteur de l’éducation, le projet permettra d'améliorer la qualité du système éducatif en finançant l'organisation d'examens et de concours pour évaluer et certifier les acquis des élèves, et fournira la formation, l'accompagnement des enseignants et des kits pédagogiques pour améliorer la qualité des apprentissages.
« Ce projet de développement humain s’inscrit dans la stratégie de développement 2021-2025 du Burkina Faso. Il devrait contribuer à son l’amélioration en stimulant notamment les secteurs de l’éducation et de santé », explique Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Le Projet de protection du capital humain financé par l’Association internationale de développement (IDA)*, est en droite ligne avec la stratégie de la région Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, qui est de consolider le contrat social à travers le renforcement des institutions essentielles impliquées dans la prestation de services sociaux de base.
Pour Ousmane Kolie et Daniel Pajank, responsables du projet à la Banque mondiale, « l’opération proposée vient à point nommé car elle contribuera à préserver les acquis dans les secteurs de l’éducation et de la santé qui sont impactés par la crise sécuritaire. Les populations, y compris les personnes déplacées internes, auront un meilleur accès à plus de services sociaux de base ».
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.