WASHINGTON, le 12 avril, 2019—La République de Djibouti a signé aujourd’hui la Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre États et ressortissants d'autres États (la Convention CIRDI) lors d’une cérémonie organisée en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
La Convention CIRDI, entrée en vigueur en 1966, établit le cadre institutionnel et juridique pour le règlement des différends relatifs à des investissements étrangers. Elle a été élaborée pour faciliter les investissements entre pays en mettant à disposition une instance indépendante et apolitique pour l'arbitrage, la conciliation et la constatation des faits. À ce jour, la Convention a été signée par 163 pays, parmi lesquels 154 l'ont également ratifiée.
Lors de la cérémonie d’aujourd’hui, le Ministre de l’Economie et des Finances chargé de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Ilyas Moussa Dawaleh a signé, au nom de la République de Djibouti, la Convention avec le CIRDI, représenté par sa Secrétaire Générale, Meg Kinnear.
« L'adhésion au CIRDI fait partie d'une série d'actions entreprises par le gouvernement de Djibouti pour transformer le climat des affaires et des investissements à Djibouti, créer des emplois pour les jeunes et les femmes et stimuler la croissance économique du pays », a déclaré le ministre Dawaleh.
"La signature aujourd'hui de la Convention CIRDI souligne l'engagement de Djibouti à créer un environnement dans lequel les investissements privés servent de catalyseur à la croissance et à la création d'emplois", a déclaré Meg Kinnear, Secrétaire générale du CIRDI.
Djibouti est devenu le 163ème pays à signer la Convention qui doit maintenant être ratifiée avant d'entrer en vigueur.